« Plusieurs véhicules électriques sont disponibles avec un rouage à propulsion. Ils sont moins chers que leur contrepartie à rouage intégral, donc mieux adaptés à mon budget. Je m’intéresse à la Hyundai IONIQ 5 Preferred à autonomie prolongée et j’aimerais savoir comment elle se comporte en hiver. » - Maryse
Réponse
Bonjour Maryse,
Évidemment, et selon toute logique, les véhicules à rouage intégral munis de bons pneus d’hiver seront plus à l’aise lors de conditions difficiles sur les routes, mais ceci ne veut pas dire que les véhicules à propulsion seront inutilisables.
J’ai eu l’opportunité de conduire une Hyundai IONIQ 5 à propulsion dans des conditions difficiles, avec environ 6 pouces de neige au sol, et j’ai été surpris positivement du comportement. Le véhicule demeure bien ancré au sol dans les courbes et est facile à contrôler, grâce entre autres aux systèmes électroniques de contrôle de la stabilité.
Le plus difficile demeure la prise de vitesse. Lors de l’accélération initiale, l’essentiel est de briser l’inertie de l’arrêt afin de commencer à avancer. Il faut aussi impérativement éviter de faire patiner les roues de manière effrénée, puisque ceci vous confinerait automatiquement à faire du sur-place. Heureusement, les systèmes d’assistance à la stabilité et d’antipatinage effectuent un travail de maitre pour vous aider à conserver la maitrise du véhicule, tout en évitant de faire patiner inutilement les roues.
- À LIRE : Comment se comporte un véhicule électrique en hiver?
- À LIRE : Pourquoi ma Hyundai IONIQ 5 n’atteint-elle pas la puissance de recharge annoncée?
Ce qui aide énormément pour l’IONIQ 5 à propulsion, c’est le mode « snow ». Celui-ci travaille avec le système de freins pour permettre aux roues arrière de trouver le maximum d’adhérence sur les routes, afin que vous puissiez poursuivre votre route. Si jamais vous êtes dans une situation à basse vitesse et que le véhicule refuse d’avancer, souvent de reculer de quelques mètres pour reprendre un élan sera suffisant pour vous tirer du pétrin.
Quelques défis
Il y a deux aspects que j’ai trouvé difficiles avec ce véhicule dans ces conditions routières. Le premier concerne l’absence de bruit de la mécanique. Il est alors impossible de se fier à la sonorité du moteur pour savoir si le véhicule est en patinage ou si les roues sont bien ancrées au sol. Le système de stabilité fonctionne aussi tellement efficacement et avec rapidité qu’il est impossible de déterminer si on glisse ou pas. C’est une bonne nouvelle, puisque la conduite est plus sécuritaire et facile à contrôler, mais il faut donc obligatoirement se tourner vers l’instrumentation et repérer l’icône du système de stabilité pour connaitre l’état de la situation.
L’autre aspect est le freinage régénératif. Même si j’ai trouvé que ce système ne déstabilise pas le véhicule lors de son entrée en fonction, il impose un ralentissement qui peut faire perdre l’erre d’aller que vous aviez acquise. Il faut donc penser à garder le pied sur l’accélérateur pour éviter ce ralentissement, ce qui est contre-intuitif dans des conditions de conduite hivernales. Je vous invite donc à le mettre hors fonction avec les palettes situées derrière le volant, et vous n’aurez plus à vous en soucier. Vous pourrez alors conduire le véhicule de la même manière qu’un véhicule à essence, en utilisant les deux pédales.
Je ne saurais insister assez sur l’importance d’installer sous le véhicule des pneus d’hiver de la meilleure qualité possible. C’est votre lien avec la route et vous avez tout à gagner à maximiser cet aspect, pour vous assurer une conduite sécuritaire.
Pour finir, sachez que le passage au rouage intégral, dans le cas de la Hyundai IONIQ 5, ne demande qu’une surprime de 2000 $, soit moins de 3,5 % d’augmentation. Si l’aspect de la conduite hivernale vous inquiète, je pense que d’accéder au modèle à quatre roues motrices pourrait être une bonne chose, compte tenu de la faible différence de prix.
- Trouvez un Hyundai IONIQ 5 d'occasion à vendre
- Tous nos articles et vidéos sur le Hyundai IONIQ 5