La Nissan LEAF est l’une des toutes premières voitures électriques à s’être pointées sur le marché canadien en 2011. Partiellement renouvelé en 2018, on peut dire que la LEAF commence sérieusement à avoir besoin d’une toute nouvelle génération. D’autant plus que la concurrence évolue à la vitesse grand V.
Pour se conformer de plus en plus aux demandes de la clientèle, la LEAF changera complètement de stratégie en matière de configuration. De ce fait, de compacte à hayon, elle devient un VUS urbain. Selon l’information recueillie par la publication AutoNews, le concept « Chill-Out » dévoilé en 2021 sert de muse à la conception stylistique du futur Nissan LEAF. Pour assurer une identité à Nissan en matière de véhicule électrique, on retrouverait également des airs de famille avec le VUS compact ARIYA.
Le style optera pour une présentation plus élevée de profil. On assumera ainsi un look plus urbain tout en ayant une garde au sol plus élevée. En matière d’élément de design, il est probable que Nissan conserve une approche singulière pour ce qui est des phares et des feux. On voit d’ailleurs sur le concept l’évolution de la calandre V-motion remplacée par des DEL; de plus, les feux s’inspirent de la Z 2023.
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Pour l’instant, très peu d’information a filtré quant à ses caractéristiques techniques. On sait qu’il partagera avec Renault la plateforme CMF-EV sur laquelle repose déjà l’ARIYA 2023. La bonne nouvelle ? Il s’agit d’une plateforme dédiée à l’électrification. L’ARIYA propose actuellement deux choix de batteries, 66 et 91 kilowattheures. Cependant, l’Alliance Nissan-Renault a un partenariat avec l’entreprise chinoise Envision. Cette dernière construit une usine tout juste à côté des installations de Nissan en Angleterre pour être en mesure d’alimenter le constructeur. Selon les annonces, les batteries qu’on y assemblera auront une densité énergétique 30 % supérieure à la technologie actuelle.
Sur le plan corporatif, le LEAF 2026 sera construit en Angleterre à la même usine que les versions électriques des Qashqai et Juke, deux modèles qu’on ne prévoit pas commercialiser au Canada. Ainsi, on se permet de douter quant à la commercialisation du LEAF sur notre marché. Nissan doit toutefois diversifier son offre en matière de produits électriques, et le LEAF jouit d’une bonne réputation et d’une certaine reconnaissance dans le marché. Il est donc tout indiqué pour présenter une 3e génération chez nous.
L’avis de RPM
Nissan doit diversifier son parc de véhicules électriques. Aujourd’hui, elle a la LEAF qui est complètement dépassée, et l’ARIYA fraîchement arrivé qui n’offre rien de très innovant ni de très technologique. Nissan, sous Carlos Ghosn, a eu la volonté de s’implanter dans l’électrification rapidement, mais elle s’est vite assise sur ses lauriers. Ce faisant, la technologie n’a pas évolué ou très peu. Espérons que cette nouvelle génération de LEAF sera importée chez nous et, surtout, qu’elle apporte quelque chose d’intéressant.
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