La McLaren Elva est l’une des supervoitures les plus rares, les plus chères et, surtout, les plus performantes du monde. Privée d’un toit, d’un pare-brise et d’autres accessoires superflus, elle affiche un poids très léger et elle est offerte au prix de 2 M$. Il semble toutefois que certains pays, ou pire encore, certains clients, n’étaient pas d’accord avec le fait qu’elle ne soit pas pourvu d’un pare-brise. McLaren rectifie donc le tir en l’ajoutant en option.
McLaren a pris cette décision après avoir remarqué un intérêt décroissant de la part de clients potentiels. À preuve, le constructeur prévoyait à l’origine produire 399 exemplaires du bolide, mais a rapidement changé son fusil d’épaule en raison d’un nombre de commandes beaucoup plus bas que prévu. Or, seulement 149 Elva seront produites à l’échelle mondiale, et chaque modèle offrira l’option d’y ajouter un pare-brise.
McLaren assure que cet ajout ne fait qu’augmenter la masse nette du véhicule de quelque 19 kilos (44 livres). Rappelons que l’Elva est mue par un moteur V8 biturbo de 4,0 litres d’une puissance colossale de 804 chevaux, ce qui lui permet, selon le constructeur, de boucler le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en 2,8 secondes à peine.
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Mais l’autre raison logique pour l’intégration d’un pare-brise provient de l’interdiction de commercialiser un véhicule du genre dans certains pays, comme dans certains États américains. Ici, le conducteur d’une Elva est dans l’obligation de porter un casque. De telles restrictions limitent ainsi les ventes du modèle. Avec un pare-brise, la supervoiture devient en quelque sorte beaucoup plus accessible. Si vous en aviez les moyens, choisiriez-vous votre Elva avec ou sans l’option du pare-brise ?
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