Lorsque McLaren a introduit la P1, en 2013, il était clair que le constructeur voulait miser sur l’électrification de ses futurs produits. À preuve, le dernier bébé du constructeur, l’Artura, se pointe mue par une motorisation hybride rechargeable utilisant un tout nouveau moteur V6.
Pour ceux qui s’interrogent sur la place qu’elle occupe dans la gamme McLaren, l’Artura s’insère, en quelque sorte, parmi les modèles d’entrée de gamme. Non, elle ne remplace pas la série 570S que McLaren vient récemment de cesser de fabriquer. Avec son prix de base de 225 000 $ US, l’Artura se place plutôt juste au-dessus de la GT qui, pour le moment, est la McLaren la moins chère.
En effet, nous avons affaire à une bombe de performance dans tout le sens du terme. Elle est, on doit le dire, de toute beauté !
Logé au centre arrière du bolide, on retrouve un tout nouveau moteur V6 biturbo de 3,0 litres qui développe à lui seul 577 chevaux et produit un couple de 431 livres-pieds, tout en pouvant révolutionner jusqu’à 8 500 tours/minute. L’utilisation du V6 permet de réduire la masse nette du véhicule en permettant de compenser avec l’ajout du système électrique, qui s’avère inévitablement très lourd. Le V6 permet donc une réduction du poids de 49 kilos (110 livres) dans le compartiment moteur.
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C’est vraiment au chapitre du poids que l’Artura fait des pas de géant. Bien que la présence d’une batterie de 7,4 kilowattheures ajoute 88 kilos (194 livres) à la masse nette du véhicule, on obtient néanmoins un poids final de 1 496 kilos (3 303 livres). Impressionnant.
Coincé entre le moteur V6 et la boîte de vitesses à double embrayage à 8 rapports, un moteur électrique du type « axial flux » semblable à ce qu’on trouve sous le capot de la Ferrari SF90, développe une puissance de 94 chevaux et produit un couple de 166 livres-pieds. La puissance totale combinée de l’Artura se chiffre à 671 chevaux, et son couple, à 531 livres-pieds.
Toute cette cavalerie permet à cette McLaren de boucler le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en 3 secondes seulement. La vitesse de pointe, quant à elle, est chiffrée à 329 kilomètres/heure. Sur le mode électrique, l’Artura peut atteindre une vitesse de pointe de 130 kilomètres/heure. Selon le cycle européen WLTP, l’autonomie électrique serait d’environ 30 kilomètres.
L’autre élément mécanique intéressant, c’est le fait que McLaren abandonne complètement le système de servodirection électronique et le remplace par une bonne vieille pompe hydraulique. Le constructeur explique que cette technologie permet de procurer davantage de rétroaction en conduite sportive. Plusieurs autres technologies au goût du jour, comme des freins en carbone-céramique, une suspension adaptative et un système multimédia pouvant se mettre à jour à distance, sont offertes de série.
Au moment d’écrire ces lignes, McLaren Canada n’avait pas encore fait connaître le prix canadien, mais nous confirme qu’il est possible de commander une Artura dès maintenant par l’entremise de son site web ou dans l’une de ses concessions. Les premiers exemplaires seront livrés à leur propriétaire d’ici la fin de cet été.
Mise à jour : McLaren Canada nous a contacté à la suite de la publication de cet article pour nous confirmer un prix de base canadien de 280 000 $.
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