La marque Rivian s’apprête à débarquer au Canada et sur le marché québécois avec l’ouverture prochaine de sa boutique située à Mont-Royal. Elle y proposera ses deux premiers véhicules qui partagent l’architecture R1, mais qui sont également vendus à un prix plutôt élevé. Le constructeur américain entend néanmoins s’attaquer aux véhicules électriques plus abordables avec un nouveau véhicule, le R2, qu’elle vient de lancer. Le bémol est qu’il arrivera uniquement dans 2 ans, en 2026.
Il faudra être un fin renard pour différencier le R2 de son plus grand frère R1S tant les deux modèles sont proches stylistiquement. La différence de 385 mm (15,1 pouces) en longueur, de 137 mm (5,4 pouces) en hauteur et 140 mm (5,5 pouces) en largeur sera sans doute palpable, mais les lignes demeurent inévitablement reconnaissables. Cette signature visuelle forte est caractérisée par les phares placés verticalement, transpercés par une barre lumineuse, dont l’apparence est reprise à l’arrière du véhicule. On se rend compte que les portières, de même que les porte-à-faux sont nettement plus courts, ce qui contribuera au caractère plus trapu du R2.
À bord, deux écrans d’une taille à ce jour inconnue meubleront la planche de bord. L’instrumentation, large et mince, se trouve derrière le volant, qui lui intègre deux grosses roulettes à rétroaction haptique pour que le conducteur puisse contrôler une panoplie de commandes à bord. Au centre, l’écran est placé assez bas dans la planche de bord et est assorti d’applique de bois un peu partout, camouflant deux coffres à gant imbriqués dans le tableau de bord. De plus, le constructeur se targue d’avoir utilisé des matériaux résistants et facilement lavables, pour faciliter l’utilisation.
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À l’arrière, l’unique banquette est installée sous un toit entièrement vitré. Le dossier de celle-ci se repliera complètement à plat, de même que les sièges avant, pour rendre possible l’utilisation du véhicule comme lit de camping. Les fenêtres latérales arrière et la lunette du hayon pourront s’ouvrir pour augmenter la circulation de l’air, mais aussi permettre d’insérer des objets volumineux à bord. Un coffre se situe à l’avant, sous le capot.
Trois configurations mécaniques
Les consommateurs auront trois choix mécaniques, qui feront par le fait même varier l’autonomie, la performance et les capacités de franchissement. La version d’entrée de gamme sera uniquement à propulsion, avec un moteur, tandis que la variante à rouage intégral proposera deux moteurs. Une déclinaison de performance sera, quant à elle, équipée de trois moteurs, ce qui permettra d’abattre le 0-100 km/h en moins de 3,2 secondes.
Toutes les déclinaisons seront équipées d’une nouvelle batterie munie de cellules cylindriques de type 4695. Le constructeur n’est pas très bavard quant aux données techniques, mais se contente de dire que toutes les versions pourront parcourir plus de 480 kilomètres d’autonomie, et que la batterie pourra passer de 10 à 80 % en moins de 30 minutes en utilisant la recharge rapide. La recharge se fera par l’entremise du port NACS, popularisé par Tesla, mais un adaptateur permettant d’utiliser les bornes de recharge munies du port CCS-Combo sera aussi fourni avec le véhicule.
Parmi les composants ajoutés au véhicule, notons la présence de 11 caméras et de 5 radars. Ceux-ci serviront essentiellement à assurer le fonctionnement des systèmes de sécurité à bord du véhicule. De plus, ils seront sollicités pour la capacité de conduite mains libres, qui sera permise à bord du R2, selon RJ. Scaringe, fondateur de l’entreprise.
Beaucoup de données sont encore inconnues à propos de ce véhicule, comme la capacité de remorquage et les capacités hors route. Les carnets de réservation sont maintenant ouverts, et le véhicule arrivera chez nous dans la première moitié de l’année 2026, à en croire le site web de Rivian. Les prix canadiens ne sont pas annoncés, mais le véhicule sera vraisemblablement offert à un prix de départ de 45 000 $ chez nos voisins américains, soit environ 2000 $ de plus que le Tesla Model Y à propulsion.
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