Première évolution en 8 ans pour la Mazda MX-5 en 2024

La Mazda MX-5 de 4^e génération est commercialisée chez nous depuis 2016, ce quoi lui fait donc 8 ans bien sonnés en 2023. Comme elle commence à accuser un certain retard en matière de technologie, le constructeur japonais lui apporte quelques menus changements extérieurs et un nouveau système d’infodivertissement. On découvre aujourd’hui la version japonaise de la MX-5 connue sous l’appellation ND3. Le modèle illustre les probables variations pour le reste du monde, dont le Canada.

Regard affûté

Il faudra un regard affûté et perçant pour voir les différences entre les versions de 2016 à 2023 et celles introduites pour l’année modèle 2024. Mazda se concentre sur les éléments éclairants qui sont revus. Dans le cas des blocs optiques avant, on ajoute une bande de DEL dans la structure interne pour faire un lien avec la nouvelle génération de produits du constructeur, dont le CX-90. Le pare-chocs demeure le même, mais on retire la bande de DEL qu’on pouvait voir sur certaines versions de la MX-5. À l’arrière, les feux subissent le même traitement, la forme et la configuration demeurent les mêmes, mais tout est maintenant à DEL. Les jantes demeurent de 17 pouces. Au Japon et en Australie, on offre une sélection plus généreuse de jantes et 4 modèles différents. Il faudra voir si le Canada en jouira.

Plus accueillante

À l’intérieur, on observe un changement significatif. Mazda intègre la nouvelle génération de son système multimédia sur écran de 8,8 pouces. Ce n’est pas particulièrement grand comme écran, mais il faut se rappeler que l’espace intérieur de la MX-5 est limité. On maintient la molette à la console centrale pour la gestion, mais, au moins, le processeur du système s’annonce plus rapide et plus efficace. L’autre ajout à 2024 digne de mention est le retour d’une configuration d’habitacle et de toit souple en beige. Cela fait un rappel, notamment, à la MX-5 Miata de 1^re génération au début des années 1990.

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Et la mécanique

À l’image de la carrosserie et de l’habitacle, la mécaniquement ne constitue pas une grande révolution. La motorisation demeure inchangée, et l’on retrouve le 4-cylindres de 2 litres qu’on connaît depuis plusieurs années. Avec sa puissance de 181 chevaux et son couple de 151 livres-pieds, la fiabilité est toujours au rendez-vous. Il en est de même de la boite de vitesses : on a toujours le choix d’une manuelle ou d’une automatique à 6 rapports. Pour plus de plaisir derrière le volant en conduite dynamique, le différentiel arrière à glissement limité est maintenant asymétrique dans les modèles équipés de la boite de vitesses manuelle. La direction aussi a été revisitée.

Pour le moment, il s’agit de la version qui sera initialement vendue en territoires japonais et australien. On s’attend au dévoilement de la version nord-américaine au cours des prochains jours ou des prochaines semaines. La date de disponibilité sera connue ultérieurement tout comme les prix. Pour le moment, à l’ouverture de la gamme avec le modèle GS, on parle de 33 190 $.

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