Nous n’avons toujours pas vu de résultat concret de l’association entre Nissan/Renault et Mitsubishi dans les concessions, mais les trois entreprises travaillent d’arrache-pied dans la conception de nouveaux véhicules conjoints.
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Dans la liste des produits dont Mitsubishi pourrait tirer profit, on entend de plus en plus la possibilité du retour d’une camionnette compacte. Comme Nissan élabore actuellement une nouvelle génération du Frontier, Mitsubishi espère naturellement avoir sa propre version, et la meilleure nouvelle, c’est que la marque veut qu’elle soit commercialisée en Amérique du Nord.
Dans les faits, cette idée n’est pas tellement surprenante. Avec une multiplication des versions construites sur une même base, les coûts de conception et de fabrication sont réduits et ouvrent la porte à un plus grand volume de ventes. À ce compte, le développement du nouveau châssis ne profitera pas uniquement à Mitsubishi, mais aussi à Nissan avec les Frontier et Navara, à Renault avec l’Alaskan, de même qu’à Mercedes-Benz avec le Classe X. La prochaine génération du Nissan Frontier est prévue pour 2021, et pour les autres produits, il faudra compter de trois à quatre ans.
Pour Mitsubishi, cela marquerait un grand retour dans le segment. On se souvient du Raider (2005-2009), une camionnette basée à l’époque sur le Dodge Dakota. Malheureusement, ce véhicule n’a jamais été commercialisé au Canada, mais avec la possibilité de ce retour sur notre marché, il pourrait s’agir d’une première incursion dans le segment pour Mitsubishi. De ce fait, le constructeur viserait des produits connus comme les Chevrolet Colorado, GMC Canyon, Honda Ridgeline, Ford Ranger et Toyota Tacoma.
Il faut savoir que Mitsubishi propose déjà une camionnette compacte à l’international avec le L200 Triton. Toutefois, en raison de sa configuration et de sa conception, il lui est impossible de l’offrir en Amérique du Nord. Les modifications nécessaires pour qu’il passe les tests d’impacts entraîneraient un coût faramineux, donc le véhicule serait nécessairement peu ou pas rentable pour le constructeur.
À cela s’ajoutent les propos de Mark Chaffin, un des responsables de Mitsubishi en Amérique du Nord. En entrevue avec la publication Ward’s Auto, il soutient que Mitsubishi désire offrir le bon produit pour notre marché, et qu’il se devra d’être compétitif et bien adapté. Bien entendu, considérant que Mitsubishi risque de mettre l’épaule à la roue dans le développement du nouveau châssis, ces objectifs devraient facilement être atteints.
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