Voyant leur potentiel lucratif, les constructeurs d’automobiles continuent d’explorer de nouvelles possibilités avec les services par abonnement. BMW remet sur la table le principe d’ajouter des accessoires physiques de cette manière, des sièges chauffants, par exemple. Sur d’autres marchés, comme la Corée du Sud, elle les offre déjà aux consommateurs.
Bien que la boutique en ligne ConnectedDrive de BMW Canada n’offre, pour le moment, que des mises à jour logicielles ou des applications supplémentaires en vertu d’un abonnement, sa division sud-coréenne pousse la donne encore plus loin en offrant aux consommateurs la possibilité d’ajouter des fonctionnalités comme des sièges ou un volant chauffants.
Pour les sièges chauffants, la mensualité équivaut à 24 $ CA. Il est également possible de prendre le service pendant un an au prix de 176 $, ou pour trois ans à 283 $. Soulignons que BMW n’impose pas nécessairement l’abonnement, c'est-à-dire que le consommateur peut simplement acheter l’option pour la modique somme de 406 $ CA.
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Ce que BMW tente de faire avec ce type d’abonnements est de permettre au consommateur d’essayer une option sans nécessairement l’acheter. On pourrait donc décider d’activer les sièges chauffants durant les mois de l’hiver, pour ensuite les désactiver l’été, par exemple.
Le géant allemand offre d’autres options semblables en Corée du Sud, comme un volant chauffant au coût de 10 $ par mois, de 92 $ par année ou de 161 $ aux trois ans. Le coût d’achat fixe de cette option sur ce marché s’élève à 222 $. Fait intéressant : il serait même possible d’acheter des sonorités motrices au coût fixe de 138 $.
De gros revenus pour les constructeurs
Évidemment, la stratégie derrière de tels services consiste à permettre aux constructeurs d’automobiles d’empocher encore plus de revenus et de garder le consommateur attaché à la marque. À titre de référence, Stellantis prévoit empocher 23 milliards de dollars en profits d’ici la fin de cette décennie en ne vendant que des services par abonnement.
Mais c’est seulement à condition que les consommateurs décident de suivre ce type de tendances. Rien n’est encore certain quant à l’acceptation par tous de ce type de tendances, surtout quand on considère la facture qu’exigent déjà certains constructeurs pour un véhicule neuf.
Et que dire des propriétaires qui finiront par trafiquer ces technologies dans l’après-marché afin de les rendre accessibles sans frais ?
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