Volkswagen est un constructeur qui a un long historique de modèles cabriolets emblématiques. Les racines de ces modèles remontent jusqu’en 1938, avec la Coccinelle (nommée Volkswagen à l’époque). Le tout premier modèle cabriolet avait d’ailleurs été offert à Adolf Hitler.
Au fil des années, Volkswagen a produit une panoplie de modèles à toit rétractable comme les Karmann Ghia, Cabrio et, jusqu’à récemment, Beetle et EOS. Décidément, Volkswagen n’accorde plus d’importance aux cabriolets, à moins qu’il ne s’agisse d’un VUS. C’est d’ailleurs le cas du T-Roc vendu sur d’autres marchés. Il s’agit du seul véhicule décapotable chez le constructeur.
Bien que Volkswagen Canada ait flirté avec l’idée d’importer le T-Roc chez nous, le constructeur a finalement jeté l’éponge, considérant que ce véhicule serait trop petit pour notre marché. Volkswagen a plutôt misé sur le Taos pour infiltrer ce segment en Amérique du Nord.
- À LIRE AUSSI : Est-ce que le Volkswagen T-Roc viendra au Québec ?
- À LIRE AUSSI : Volkswagen dévoile le T-Roc R, un VUS de 300 chevaux et cousin de la Golf R
J’ai eu la chance de conduire le T-Roc lors de son lancement international sur les routes du Portugal en 2017. J’avais été charmé par le comportement routier de ce petit VUS, surtout en raison du fait qu’il s’agit essentiellement d’une Golf haute sur roues, partageant la même plateforme et les mêmes groupes motopropulseurs.
Or, quand j’observe les images du T-Roc cabriolet qui a été légèrement rafraîchi pour 2022, je ne me peux m’imaginer à quel point cet étrange véhicule doit être amusant à conduire.
Si c’est un VUS, ça se vendra !
Mais c’est surtout le fait qu’il s’agit d’un VUS sous-compact décapotable qui me fait sourire. En effet, on constate à quel point l’industrie de l’automobile a changé ses priorités en si peu de temps. Si les cabriolets souffrent en raison d’une perte d’intérêt des consommateurs, le fait que Volkswagen en propose un sous la forme d’un VUS démontre la folie qu’a atteint ce genre de véhicule.
Volkswagen n’est toutefois pas la première marque d’automobiles à proposer un modèle du genre. Jeep le fait depuis des années avec le Wrangler, Ford vient d’embarquer dans le lot avec le Bronco, et Land Rover avait tenté le coup avec l’Evoque en 2017, un modèle qui n’a pas perduré. Et que dire du grotesque Nissan Murano CrossCabriolet qui a été retiré du marché en 2015 ?
Quelques petits changements
Par chance, le T-Roc cabriolet est clairement plus mignon qu’un Murano CrossCabriolet. Pour 2022, Volkswagen ne lui apporte que quelques petites retouches esthétiques pour lui permettre de mieux s’harmoniser avec les récents modèles du constructeur, notamment au chapitre de la calandre où on retrouve de nouveaux phares, un pare-chocs et une grille de calandre redessinés.
On note également quelques changements dans l’habitacle, dont une planche de bord entièrement redessinée, l’ajout de l’instrumentation numérique Digital Cockpit, un nouveau volant ainsi que le système multimédia MIB3 du constructeur.
Les motorisations ne changent pas. Le T-Roc cabriolet offre toujours le choix de deux motorisations, soit un 3-cylindres turbocompressé de 1,0 litre (108 chevaux et 147 livres-pieds), et un 4-cylindres turbocompressé de 1,5 litre (148 chevaux et 148 livres-pieds). Une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports est offerte sur le petit moteur, tandis que le 1,5-litre ne vient qu’avec une boîte automatique à double embrayage à 7 rapports.
Que pensez-vous du T-Roc cabriolet ? Croyez-vous que ce modèle aurait du succès chez nous s’il était vendu à un prix abordable ? Nous vous écoutons.