Depuis le 15 septembre dernier, le syndicat de l’UAW (United Auto Workers) a déclenché un débrayage de grande envergure qui frappe les trois grands constructeurs américains de Detroit, Ford, GM et Stellantis. Plus les jours et les semaines passent, plus les effets se font sentir pour les constructeurs avec un nombre croissant d’employés qui ont rejoint les lignes de piquetage. Cependant, devant la pression grandissante qui se faisait sentir, Ford est parvenue à un accord de principe avec l’UAW afin de mettre fin à la grève de ses employés.
Un retour à la normale bientôt pour Ford
Malgré cette nouvelle, il est important de noter que la grève n’est pas encore officiellement terminée. En effet, il resterait encore quelques étapes avant de rendre le tout officiel et de voir les usines reprendre le roulement normal. L’accord final doit d’abord passer par un vote et être signé. Une fois ces étapes effectuées, la grève prendra fin dans les usines de Ford, et la production pourra reprendre son cours normal.
Afin d’en arriver à ce point, Ford a décidé d’offrir une augmentation des salaires de 25 % répartie sur les quatre prochaines années, avec une augmentation immédiate de 11 % pour le retour au travail des employés de l’UAW. De plus, les salaires d’entrée augmenteront de 68 %, tandis que ceux des niveaux plus élevés augmenteront de 33 %. Les employés temporaires actuels du constructeur bénéficieront, quant à eux, d’une augmentation de 150 %.
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Lors de l’annonce effectuée en fin de journée mercredi, le président du syndicat, Shawn Fain, a qualifié l’accord d’historique.
Aucune entente avec les deux autres constructeurs
Au moment d’écrire ces lignes, GM et Stellantis n’ont toujours pas annoncé être parvenues à une entente de principe avec l’UAW. Les deux plus récents lieux qui se sont ajoutés aux autres sites en débrayage sont l’usine Stellantis de Sterling Heights, au Michigan, qui produit le Ram 1500, et l’usine GM d’Arlington, au Texas, où sont fabriqués les Chevrolet Tahoe et Suburban, GMC Yukon et Yukon XL et Cadillac Escalade.
Selon le média Reuters, des discussions entre le syndicat et GM ainsi que Stellantis avaient lieu activement ce jeudi. L’entente conclue du côté de Ford aura forcément mis de la pression sur les deux derniers constructeurs à la table des négociations.
De notre côté de la frontière, cette grève nous touchera du côté de l’approvisionnement en véhicules. En effet, l’arrivée des véhicules actuellement en commande sera assurément repoussée de quelques semaines. Les constructeurs comptent donc sur une reprise des opérations très prochainement sur les sites actuellement à l’arrêt afin de permettre le redémarrage de la production.
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