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COLLABORATION SPÉCIALE - À quoi s’attendre d’Alfa Romeo d’ici 2022?

Voici un résumé de ce qui nous attend chez Alfa Romeo au cours des prochaines années.

Collaborateur RPM
Par Vincent
COLLABORATION SPÉCIALE - À quoi s’attendre d’Alfa Romeo d’ici 2022?

Pontiac, Michigan - Au cas où vous ne le sauriez pas encore, la marque italienne Alfa Romeo est de retour de ce côté-ci de l’Atlantique, et ce, depuis 2015 lorsque l’exotique 4C est venu s’immiscer dans les salles de montre de quelques concessions FCA du continent nord-américain.

Mais, depuis 2016 avec la berline Giulia et surtout cette année avec l’utilitaire Stelvio, le constructeur réputé pour la sportivité de ses véhicules n’entend plus à rire en ce qui a trait au territoire nord-américain. Avec cette berline sport de luxe et le multisegment sport, Alfa Romeo veut conquérir un nouveau public, un public qui n’a pas oublié le départ de la marque au milieu des années 90.

Au début du mois de juin, le groupe FCA a tracé les grandes lignes de l’avenir de ses principales divisions. Et si on se fie à ce qui a été dit à ce moment, l’histoire glorieuse d’Alfa Romeo va enfin se transposer dans une renaissance tout à fait méritée.

Cependant, avant de regarder vers l’avenir, les bonzes nord-américains du constructeur avaient convié plusieurs membres de la presse automobile nord-américaine afin qu’il découvrent ou redécouvrent l’Alfa Romeo de 2018, ne serait-ce que pour comprendre cette nouvelle vision pour l’une des marques les plus reconnues du globe.

La 4C d’abord

Commençons par celle qui a ouvert une brèche nord-américaine en 2015. L’Alfa Romeo 4C se veut la descendante directe de la Lotus Elise avec son poids plume, sa mécanique 4-cylindres montée en position centrale et l’une des conduites les plus connectées au bitume de l’industrie. Clairement, cette sportive en format de poche ne s’adresse pas à n’importe quel amateur de conduite avec sa direction non assistée, sa visibilité arrière exécrable et son système d’échappement rauque au possible. Mais pour le puriste, la 4C est une expression (parmi tant d’autres) de ce que doit être une conduite dynamique et chirurgicale.


Pour 2019, la 4C Spider demeure la seule offre au menu, reléguant le coupé à la retraite. Du reste, l’exotique adopte quelques minimes changements en ce qui concerne l’équipement et des options. Seul l’avenir nous le dira, mais il y a fort à parier que la 4C sera abandonnée à court ou moyen terme, cette sportive étant une voiture de niche.

La Giulia

Le design, c’est une question de goût, mais en ce qui concerne les deux modèles de volume de la marque, je dois me confesser : leur ligne m’interpelle! Ce bouclier traversé au centre par cette grille de calandre en « V » et ces blocs optiques étirés attire l’œil, tandis que les flancs de la berline sport sont juste assez musclés pour convaincre l’amateur de belles carrosseries. La Giulia Quadrifoglio, quant à elle, se veut le hot rod de la famille avec son V6 biturbo de 505 chevaux, ses roues motrices arrière et sa tenue de route endiablée. Et l’édition à moteur 4-cylindres turbo n’est pas à dédaigner pour l’amateur de conduite. Bon, la fiabilité de cette berline demeure un coup de dés au moment d’écrire ces lignes, mais en matière d’agrément de conduite, la Giulia est plus engagée qu’une Série 3 de BMW. Ce n’est pas rien!

L’année qui vient en sera une de transition pour la berline qui peut être commandée avec deux nouveaux coloris, plusieurs ensembles optionnels pour l’extérieur dont de la fibre de carbone pour la version à moteur 4-cylindres. En plus des nouvelles jantes disponibles, la Giulia pourra être commandée avec une banquette arrière chauffante, un luxe parfaitement taillé pour le marché canadien. La Giulia a définitivement plus d’avenir au sein de la marque, Alfa Romeo prévoyant même des livrées allongées pour certains marchés à travers le monde.

Le Stelvio

Je termine ce bref tour d’horizon avec le véhicule qui a le mandat d’augmenter les chiffres de ventes en Amérique du Nord. Avec la frénésie autour des VUS, le Stelvio n’a pas le choix : il se doit d’attirer les foules. Force est d’admettre que ce contact avec l’édition Quadrifoglio a confirmé qu’un « camion » peut réellement tenir son bout à vive allure sur un circuit fermé. D’ailleurs, un essai réalisé plus tôt en 2018 avec une livrée à moteur 4-cylindres turbo – le même que dans la berline –, a démontré le même potentiel de la part du VUS italien qui porte le nom d’un des cols les plus célèbres d’Europe, quelque part dans les Alpes italiennes.


De son côté, le plus récent des véhicules de la gamme a également droit à quelques détails esthétiques pour 2019, mais c’est surtout la connectivité avec les systèmes Apple CarPlay et Android Auto qui risque de faire plaisir aux plus technos d’entre nous.

Nos voisins américains peuvent désormais commander un Stelvio à roues arrière motrices, mais cette version ne traverse pas la frontière… le marché canadien est souvent limité aux versions à quatre roues motrices à cause de Dame nature!

D’ici 2022

Si le constructeur n’a pas révélé grand-chose pour 2019, l’avenir semble toutefois prometteur pour cette marque italienne.


Le plan quinquennal d’Alfa Romeo prévoit de ramener deux noms mythiques dans l’histoire de la marque. Premièrement, le retour de la 8C se veut un clin d’œil aux années 30, un moment où Alfa Romeo était particulièrement impliqué en sport automobile, en plus d’être une continuité de la 8C Competizione apparue en 2007. D’ailleurs, quelques exemplaires ont même traversé l’Océan Atlantique.

La prochaine 8C va toutefois s’inscrire dans le créneau des supervoitures avec sa motorisation centrale et son système hybride capable de propulser les roues avant. Le constructeur annonce une puissance supérieure à 700 chevaux et un 0-100 km/h en moins de 3 secondes. On verra bien d’ici quelques années si ce projet se concrétise, mais les premières esquisses existent déjà!


L’autre sportive destinée à porter l’écusson Alfa Romeo est la GTV (pour Gran Turismo Veloce). Dans ce cas-ci, on peut spéculer que la GTV reposera probablement sur la plateforme de la Giulia QV, mais avec l’ajout d’un système électrique capable de faire grimper la puissance à 600 chevaux. D’ailleurs, la photo assombrie du modèle ressemble étrangement à une Giulia à deux portières.

Heureusement, ce n’est pas tout puisque le constructeur veut ajouter le terme électrification à l’essentiel de sa gamme avec 6 véhicules hybrides rechargeables d’ici l’année-modèle 2022, tandis que des efforts considérables seront engendrés pour intégrer petit à petit des systèmes de conduite autonome de niveau 2 et 3.


Plus concrètement, Alfa Romeo veut multiplier le nombre de VUS disponibles par trois, donnant au Stelvio un petit et un grand frère, tandis que la Giulia devrait elle aussi être secondée par une berline compacte.

Ce qu’il faut retenir

Sans contredit, l’avenir d’Alfa Romeo a l’air plus rose que celui de Chrysler, par exemple. L’importance historique de cette marque italienne a forcé ses dirigeants à injecter des fonds et de l’énergie pour les années à venir. Reste maintenant à savoir si toutes ces annonces seront respectées et, surtout, si l’expérience de conduite unique des produits de la marque restera au programme. Croisons les doigts pour que cet aspect soit respecté.

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