En août dernier, une étude publiée par Statistique Canada révélait que 35,6 % des autoroutes, 43,6 % des artères et 27,7 % des tunnels situés au Québec étaient en « mauvais » ou en « très mauvais » état. C’est énorme, surtout quand on considère que les moyennes nationales se situent entre 15 et 21 %. Mais pourquoi les routes québécoises sont-elles en si mauvais état?
Le mauvais état des routes québécoises s’explique par un ensemble de facteurs. Il n’y a pas qu’un seul coupable à montrer du doigt.
Tout d’abord, il faut savoir que la belle province compte plus de 320 000 km de route. Là-dessus, seulement 30 000 km sont sous la responsabilité du ministère des Transports. Les 290 000 km restants sont gérés par les municipalités. Le problème, c’est que celles-ci n’ont souvent pas le budget ni l’expertise nécessaire pour entretenir correctement leurs routes. Et des routes mal entretenues durent moins longtemps…
Il arrive parfois qu’une route doive être refaite après seulement quatre ou cinq ans. Ce n’est pas parce que le travail a été mal fait à l’époque. C’est plutôt à cause des mauvaises fondations. En effet, beaucoup de réparations de route n’ont lieu qu’en surface, alors que les fondations auraient dû être refaites également. Comme avec une maison, une route construite sur une fondation affaiblie a une durée de vie considérablement réduite.
Mais pourquoi les villes omettent-elles de refaire les fondations lorsqu’elles réparent des routes? Encore une fois, c’est une question budgétaire. Refaire des fondations coûte énormément cher et les villes attendent de devoir faire des travaux plus importants (comme changer les canalisations) avant de s’y mettre.
Le Québec compte beaucoup sur les camions pour livrer les différentes marchandises aux commerces et aux entrepôts. Malheureusement, les camions sont très néfastes pour les routes. Un seul camion peut faire autant de dommage à la chaussée qu’environ 2 000 voitures. Imaginez ce qui se produit sur une route empruntée quotidiennement par des centaines de camions!
Les routes du Québec ne sont pas soumises à des conditions météo plus sévères que celle de ses voisins canadiens et américains pour qui les routes sont en meilleur état.
Même si les matériaux sont constamment mis à l’épreuve, ils sont censés être capables de résister aux variations thermiques (à condition d’avoir été correctement choisis et posés).
Il est cependant vrai de dire que les périodes de gel et le dégel peuvent avoir un certain impact sur les routes qui ont été mal entretenues
Ce n’est pas demain la veille que toutes les routes québécoises vont devenir impeccables. Cependant, il y a certaines actions qui pourraient être prises dans les prochaines années par les intervenants pour en améliorer la qualité.
Pour améliorer la durée de vie de nos routes, les intervenants pourraient construire des routes plus épaisses contenant un nombre plus important de couches. En théorie, plus une route contient de couches et plus elle durera longtemps.
Par exemple, la route 175, qui traverse la réserve faunique des Laurentides et qui relie Québec à Saguenay, a été conçue avec trois couches d’asphalte de compositions différentes. Grâce à ce mélange spécial « anti-fatigue », la route est capable d’absorber le choc des poids lourds. L’apparition des fissures et de l’orniérage est ainsi retardée.
Il reste que même si on utilise le meilleur mélange d’asphalte au monde, les intervenants doivent s’assurer que les routes reposent sur des fondations solides. Sans cela, il faudra constamment refaire le travail.
Évidemment, tout ceci engendrerait des coûts supplémentaires pour les villes. Mais, justement, ne serait-il pas temps de revoir le financement de nos routes au Québec?
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