Agile en ville
Rouage intégral efficace
Suspension raide
Insonorisation à améliorer
Vision arrière limitée
Standard
Pendant que l’industrie s’ajuste à cette nouvelle mode des multisegments trop petits pour trimbaler la famille – j’exagère à peine ici –, d’autres joueurs, présents depuis quelques années déjà dans ce créneau bien précis, y vont de quelques modifications de mi-parcours. C’est le cas du Chevrolet Trax qui, bon an mal an, est parmi nous depuis l’année-modèle 2013.
Pendant que l’industrie s’ajuste à cette nouvelle mode des multisegments trop petits pour trimbaler la famille – j’exagère à peine ici –, d’autres joueurs, présents depuis quelques années déjà dans ce créneau bien précis, y vont de quelques modifications de mi-parcours. C’est le cas du Chevrolet Trax qui, bon an mal an, est parmi nous depuis l’année-modèle 2013.
Du nouveau à l’extérieur pour 2017
Pour contrer l’offensive des Honda HR-V, Jeep Renegade, Fiat 500X et Subaru Crosstrek (pour ne nommer que ceux-là), Chevrolet se devait d’apporter une série de modifications qui permettent au moins de différencier une livrée 2017 face aux éditions antérieures.
D’emblée, le design introduit sur les plus récents modèles de la marque se fond assez bien à la robe du multisegment urbain. Le museau est plus affirmé grâce à cette grille de calandre à deux étages et ces blocs optiques de type projecteur. Notez également que les feux de jour aux diodes électroluminescentes ajoutent au spectacle.
Juchée sur des jantes de 18 pouces, cette édition Premier – celle-ci remplace le modèle LTZ – a de la gueule… et une facture salée en matière de caoutchouc, ne l’oublions pas! Quant à la portion arrière, le dessin des feux de position n’est pas sans rappeler le « B » des modèles Bentley, rien de moins.
Au final, je dois l’avouer, ce petit VUS urbain est sympathique avec ses ailes bombées et sa silhouette de bolide de rallye. C’est toutefois dommage de constater certaines fautes au niveau de la carrosserie, certains panneaux étant mal alignés, un commentaire qui s’applique beaucoup moins au grand frère fraîchement débarqué cet hiver, le Chevrolet Equinox 2018.
Espérons que ce détail sera corrigé lors de la vraie refonte dans quelques années.
Du nouveau à l’intérieur aussi…
Une refonte de mi-parcours amène souvent son lot de nouveautés à l’intérieur. À l’instar du cousin de plateforme, le Buick Encore, le département de design a également travaillé à peaufiner l’habitacle, la planche de bord étant l’élément le plus distinctif ici. Plus épurée, celle-ci met l’accent sur l’écran tactile central, celui-ci étant manipulé grâce à ces quelques touches situées juste en dessous. Pour la ventilation, les trois molettes situées plus bas sont assurément moins « glamour » que certaines solutions tactiles, mais en revanche, il est très simple de s’y retrouver au quotidien. Derrière le volant, l’affichage est également de nouvelle facture, avec la présence de cet écran d’informations.
Pour ce qui est du reste, le Trax reste fidèle à lui-même, l’espace étant suffisant à l’avant et un peu moins à la deuxième rangée et dans le coffre. Mais bon, peut-on lui reprocher ce volume intérieur? Pas vraiment, car sa vocation est de répondre aux besoins d’un couple urbain, tout au plus. Il faut tout de suite oublier le transport de la marmaille à bord de ce dernier, à moins que celle-ci se compte sur un seul doigt!
Et en ville, comment se comporte-t-il ce VUS urbain?
Tout d’abord, son gabarit autorise des manœuvres plus corsées lorsque la circulation s’alourdit. Un cul-de-sac serré? Pas de problème, le Trax est capable de se faufiler, surtout grâce à cette caméra de recul qui facilite encore plus les stationnements. La vision arrière n’est pas sa plus grande force, mais de nos jours, ce défaut de fabrication est répandu à l’ensemble de l’industrie.
J’ai plutôt redécouvert le même Chevrolet Trax lors de cet essai mi-urbain mi-autoroute. Son insonorisation peut être excusée, mais la dureté de sa suspension (c’est mieux avec les jantes au diamètre réduit en passant) combinée à nos lamentables routes rend les promenades désagréables. Un aller-retour dans le trafic de la métropole m’a convaincu de l’inconfort de ce véhicule.
Deux heures plus tard, mon dos était en compote, tout comme celui de mes passagers, je n’exagère même pas!
L’autre point qui m’agace avec ce bouledogue de ville, c’est sa mécanique. Avec une puissance de seulement 138 chevaux, le Chevrolet Trax est poussif à l’accélération et la sonorité de ce petit moulin de 1,4-litre n’a rien d’inspirant. Est-ce que ce serait plus dynamique avec une bonne vieille boîte de vitesses manuelle? J’ose croire que oui, mais sur les livrées bien équipées, ce type d’équipement n’est pas offert. Heureusement, le rouage intégral s’avère efficace lorsque les conditions de conduite s’amenuisent.
Mais, à plus de 32 000 $, le Chevrolet Trax doit se frotter à une concurrence de plus en plus nombreuse qui, dans certains cas, est plus amusante à conduire en plus d’offrir un confort supérieur. Il serait donc judicieux de jeter un coup d’œil ailleurs avant d’opter pour le représentant au nœud papillon.
Technique
Données techniques
Marque
Chevrolet
Version
Premier
Échelle de prix
30 995 $ + 1700 $ (frais de préparation)
Version à l’essai
Premier
Moteur
4 cyl, 1,4-litre turbo, DACT, 138 ch @ 4900 tr/min, 148 lb-pi @ 1850 tr/min
Transmission
Automatique à 6 rapports
Autre conduite
Traction intégrale à prise temporaire
Consommation annoncée (ville)
9,8 l aux 100 km
Consommation annoncée (route)
7,7 l aux 100 km
Consommation enregistrée
9,2 l aux 100 km
Garantie de base
3 ans / 60 000 km
Garantie du groupe motopropulsteur
5 ans / 160 000 km
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