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Volvo XC90 2016

Essai du Volvo XC90 2016

Avantages Style réussi
Avantages Conduite d'une douceur exceptionnelle
Avantages Différent
Avantages Combinaison mécanique fort intéressante
Avantages Consommation
Inconvénient Facture salée
Inconvénient Certaines fonctions uniquement accessibles via le système multimédia
Inconvénient Caractéristiques de sécurité intrusives
Inconvénient Fiabilité à long terme : une histoire à suivre
Inconvénient
Inconvénient

Le Volvo XC90 a reçu le titre du véhicule utilitaire sport de l’année de la célèbre revue Motor Trend, mais aussi de l’organisme North American Car & Truck of the Year, qui décerne quant à lui son convoité prix à l’occasion des activités du Salon de Detroit.

De bonnes nouvelles pour Volvo. Le XC90 est effectivement un produit rempli de qualités.

Mais aussi d’irritants. En fait, il faudrait parler d’un imparfait VUS de l’année. Il importe de savoir que le Honda Pilot et le Nissan Titan XD ont été coiffés à l’arrivée.

Prenons le temps d’analyser ce qui va et ce qui va moins avec ce XC90.

Design : succès
Dans un premier temps, admirons le design. Volvo a toujours su proposer des véhicules différents et la firme marque encore des points. Les traditionnelles formes carrées sont là, incluses dans un ensemble qui paraît très fluide. À l’avant, il est impossible de se méprendre; les petits comme les grands reconnaissent un Volvo.

Le XC90 est élégant, respire le luxe et, à ne pas en douter, dégage une image fort prestigieuse.

Qualité de l’habitacle : succès
En grimpant à bord, l’excellente impression se poursuit. L’ensemble est riche et décoré de matériaux de première qualité. L’agencement des surfaces et des couleurs séduit. Le toit panoramique, immense, agit comme un puits de lumière et égaye l’atmosphère. La qualité d’assemblage, quant à elle, mérite un 9/10.

Visuellement, la présentation est très épurée. Ça plaît à l’œil.

Le niveau de confort des sièges? Impeccable. Même à la deuxième rangée, c’est notable. Puis, détail fort intéressant, il est possible de placer ses pieds SOUS le siège avant, même lorsque celui-ci est abaissé au maximum. Fini les fourmis dans les jambes.

Fonctionnalités : trop de ratés
Volvo propose la différence avec son XC90. À cela, bravo. Cependant, à vouloir trop en faire, on finit par se brûler.

Lorsqu’on se met à utiliser les fonctionnalités du véhicule, on constate des ratés. Le sélecteur de rapports, pour un, ne répond pas toujours parfaitement à nos commandes. Par exemple, en voulant passer de la marche arrière à la position Drive, on reste parfois coincé au neutre alors qu’on se croit prêt à avancer. Puis, le passage de la position arrêt à la marche arrière s’est accompagné, une dizaine de fois, d’un à-coup brusque. Désagréable!

Une fois en marche, il est possible de choisir parmi cinq modes de conduite (voir galerie photo). Le problème, c’est qu’il faut appuyer sur une petite roulette située à la console centrale. Une fois sur deux, il faut s’y prendre à plus d’une reprise pour faire apparaître les choix à l’écran.

Pourquoi avoir compliqué les choses?

La même remarque s’applique à l’écran de la console centrale. Gigantesque, il rappelle une tablette de type iPad et s’inspire du modèle Tesla. Il cache au bas mot 95 % des commandes du véhicule. Les menus sont simples à comprendre et sont regroupés sur trois pages. L’interface agit rapidement et on ne perd pas de temps dans les menus. Les férus de technologie auront du plaisir à le découvrir.

Là où on est allé trop loin, c’est que certaines commandes, comme le contrôle de la ventilation, sont cachées dans un des menus. Expliquez-moi la logique derrière ça. Un piton ou une molette pour augmenter ou réduire l’intensité de la climatisation, est-ce rendu dépassé?

Autre détail agaçant. Le système de navigation comprend un contrôle tactile qui nous permet de dessiner les lettres qui composent les noms des villes ou des rues que l’on recherche. Ça fonctionne merveilleusement bien. Là où l’incompréhension prend le dessus, c’est qu’il est possible de le faire alors que le véhicule est en marche. C’est carrément dangereux, d’abord parce qu’il est difficile de tracer des lettres reconnaissables par le système en roulant et qu’on quitte constamment les yeux pour voir le résultat de son travail.

Pour une compagnie qui met l’accent sur la sécurité, elle devrait s’inspirer de Lexus, par exemple, qui bloque ces fonctionnalités lorsque le véhicule est en marche.

Pire, certaines villes du Québec étaient introuvables dans le système.

La sécurité : intrusive
Volvo a toujours été la référence en matière de sécurité et c’est très bien ainsi. La firme s’est même donnée comme objectif qu’à compter de 2020, il ne serait plus possible de décéder à bord d’un de leurs véhicules.

C’est noble. C’est admirable.

Conséquemment, vous le devinez, les caractéristiques de sécurité abondent à bord du XC90. L’irritant, c’est que certaines sont très intrusives. Par exemple, le détecteur de changement de voie s’énerve chaque fois qu’on colle une ligne sur la chaussée et le détecteur de collision perçoit parfois des dangers là où il n’y en a pas. Heureusement, on peut désactiver certaines caractéristiques… ou choisir une version de base, dégarnie de plusieurs technologies uniquement offertes… en option.

Oh, un autre détail qui finit par taper sur les nerfs. Le frein à main s’enclenche à chaque arrêt. Il faut le désactiver à chaque départ, même après une pause de 30 secondes au dépanneur.

Il y a des limites à se faire prendre par la main.

L’expérience au volant : succès
Heureusement, une fois au volant, le XC90 nous montre pourquoi il a séduit la presse automobile. Le niveau de confort est franchement impressionnant et l’aplomb du mastodonte sur chemin plus sinueux est concluant. N’allez pas croire qu’on peut conduire le XC90 de façon très sportive, toutefois. Ce dernier préfère être chouchouté et on s’en contente pleinement.

Notre version à l’essai, la T8, est équipée d’un 4-cylindres de 2 litres, lequel profite de quelques aides pour combattre l’inertie. On retrouve la turbocompression, la suralimentation (un mariage intéressant), et aussi un apport électrique qui se charge de l’animation aux roues arrière. On obtient donc 400 chevaux et 472 livres-pieds de couple lorsqu’on sollicite l’accélérateur. Jamais on ne croit à la présence d’un si petit bloc sous le capot.

Cette version, enfichable, nous permet de parcourir quelque 35-40 kilomètres en mode électrique uniquement avant que le moteur à essence vienne prendre la relève. En gérant bien ses déplacements, il est possible de faire abaisser la cote de consommation de manière considérable.

La cote obtenue lors de notre essai, soit 8,8 litres aux 100 km, est là pour témoigner de l’efficacité du système.

Le Volvo XC90 n’est pas un mauvais produit, loin de là, mais de là à lui décerner le titre de VUS de l’année, on se garde une petite gêne. Pour mériter un tel honneur, un véhicule ne doit pas présenter trop de failles ou d’irritants et à notre avis, le XC90 aura besoin d’être peaufiné avant de répondre à ces critères.

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