Est-ce une familiale, un multisegment ou un utilitaire ? Toyota a un peu redessiné la Venza en 2013 pour la ramener intact pour 2014. Pour mettre les choses simplement, elle se conduit et se comporte comme une Camry familiale de qui elle emprunte son châssis. Mais comme les Américains n'aiment pas les familiales, Toyota lui a donné le titre d'utilitaire. Mais n'essayez surtout pas de vous lancer hors route avec une Venza, vous n'irez pas loin.
Et beaucoup de rien, c'est ainsi que l'on peut résumer le style de la Venza qui a autant de «sex appeal» qu'une tranche de pain blanc avec de la margarine. Ce n'est pas la nouvelle calandre et de nouveaux phares installés l'an dernier qui change quoi que ce soit au style mi-figue, mi-raisin du véhicule. C'est un véhicule qui fait appel à votre côté rationnel. Ces roues un peu plus hautes que la moyenne est sans doute le seul trait de caractère qui permet à cette voiture de se revendiquer un quelconque droit au monde des utilitaires. C'est un peu comme si Toyota avait accouplé une Camry et un Highlander. Tous les modèles possèdent de série des rétroviseurs chauffants avec clignotants intégrés, rétroviseur convexe pour surveiller les angles morts et lampe d'éclairage du sol.
Notre modèle d'essai offrait aussi des garnitures intérieures au fini grain de bois et poignées de portières intérieures chromées avec système audio à affichage et écran de 6,1 po, six haut-parleurs, prise d'entrée USB, capacité Bluetooth, radio satellite XM et plus encore; commande automatique de la température à deux zones. La qualité de fabrication est bonne, les commandes bien placées. Ce n'est pas exotique, mais très bien exécuté.
quatre cylindres de 2,7 L et 182 chevaux qui se retrouvait sous le capot de notre modèle à l'essai ou un V6 de 3,5 L et 268 chevaux, les deux étant couplés à une transmission automatique à six rapports avec mode de changement de vitesse séquentiel. Bénéficiant d'une direction assistée électrique et d'un dispositif d'assistance au démarrage en pente la Vanza est aussi plate à conduire qu'un jour de pluie. Toutefois le 4 cylindres s'acquitte honorablement de sa tâche. Elle a l'efficacité d'un fonctionnaire compétent, c'est bien fait, mais l'émotion est absente de l'équation. La traction intégrale est offerte en version 4 et 6 cylindres et pour ceux qui veulent tracter des charges plus lourdes, la version 6 cylindres vous permettra de remorquer jusqu'à 3 500 livres.
Côté performance, deux moteurs sont proposés : un Sur la route, c'est un peu le même sentiment qu'une Camry. La communion entre la route et le conducteur est difficile. La Venza ne retourne que peu de sensation, le volant semble baigner dans une couche de tapioca, la suspension est confortable, mais un peu trop souple pour être réellement agréable.
La Venza 2014 débute à 28 695 $ et est équipée d'un moteur quatre cylindres, de la traction avant et de roues de 19 po en alliage d'aluminium. La version 4 RM avec le même moteur 4 cylindres débute à 30 450 $. La Venza V6 à traction commence pour sa part à 30 495 $ et 32 450 $ pour la version intégrale. Nous avons réussi à maintenir une consommation moyenne de 9,8 litres aux 100 km avec notre version XLE 4 cylindres 4RM, ce qui est raisonnable. Au final , la Venza est un très bon véhicule, mais il faut mettre de côté tout le côté passionnel relié à la conduite automobile. C'est un achat purement rationnel.