Chez nous, ce sont les compactes qui ont la côte. Suivant les indélogeables Honda Civic et Toyota Corolla, la Hyundai Elantra figure parmi les chouchous des Québécois.
Cette génération de l’Elantra n’est avec nous que depuis 2017 et déjà en 2019, le constructeur coréen a procédé à un rafraichissement d’importance. On reconnaît la silhouette, mais c’est à l’avant que l’évolution est la plus apparente. Tout passe par des angles prononcés, pointus, qui lui donnent une allure plus relevée. Selon la version, comme le modèle Ultimate à l’essai, les blocs optiques ont droit à un éclairage complet aux DEL.
La grille de calandre s’inscrit dans une approche stylistique revue chez Hyundai. Au profil, il n’y a pas de réel changement si ce n’est de l’apport de nouvelles jantes. Mon véhicule avait des roues d’une taille de 17 pouces au look fort réussi. Pour l’arrière, les designers jouent de subtilité en retravaillant légèrement la forme des feux. Avec l’Ultimate, tout comme à l’avant, on propose des bandes de DEL angulaires à la signature distinctive. Hyundai nous a habitués à une très bonne qualité de fabrication et de peinture (Rouge ardent 200 $), c’est le cas avec l’Elantra 2020.
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L’allure générale de la cabine de l’Elantra évolue passablement moins que l’extérieur. En fait, depuis 2019, la seule distinction réelle avec le modèle 2017 se retrouve sur les buses d’aération. Ces dernières sont légèrement différentes. On modifie quelques accessoires à gauche et à droite, mais rien que l’on ne connaissait pas déjà. Une fois en position, on remarque que la visibilité ne fait pas défaut. Les minces piliers permettent une vision pratiquement sans entrave.
L’instrumentation ne réinvente rien, mais se montre très efficace autant en luminosité qu’en lecture et en accès aux nombreuses informations. Un des aspects que j’aime chez Hyundai : l’intégration des commandes sur la planche de bord. Les boutons sont logiquement placés et de bonne taille. L’ergonomie se veut un des points forts de la marque. Que ce soit la gestion du système multimédia ou la climatisation, tout se manipule avec aisance. Bien que l’Elantra soit une compacte, on ne retrouve pas du tout cette sensation à son bord. Les dégagements sont agréables partout. Pareil à l’arrière, l’espace étonne. Sans l’ombre d’un doute, l’habitacle est parfait pour une famille de quatre. Pour le coffre, elle plafonne à 407 litres. En comparaison, elle fait une concession de 20 litres à la Civic de Honda.
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Sur le plan de l’esthétique et de l’équipement, il n’y a pas de grandes nouveautés pour 2020. Mécaniquement, c’est une autre histoire. On reconduit le compétent quatre cylindres de 2,0 litres de 147 chevaux et son couple de 132 lb-pi. À la place de l’habituelle boîte automatique à six rapports, pour 2020, on obtient la même CVT que dans la Kia Forte 2019. L’objectif, au-delà simplifier la chaîne de montage de ces voitures, cette venue permet d’améliorer la consommation énergétique de la berline.
Il faut dire que l’Elantra a toujours été assez frugale à la pompe, mais là, elle fait encore mieux. Durant ma période d’essai, j’ai eu une moyenne qui a oscillé entre 6 et 6,5 L/100 km. La CVT enregistre une réduction d’environ 0,5 L/100 km. Ce n’est pas banal.
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On le sait, les chouchous sont souvent les plus compétents, mais pas toujours les plus amusants. Du moins, à mon époque en classe, c’était comme ça! C’est un peu le même principe avec l’Elantra. Tout le monde l’aime, mais ce n’est pas elle qui met le party sur la route! Clairement, Hyundai segmente et assume sa gamme Elantra. Il y a la version commune comme mon véhicule d’essai.
Si vous voulez du plaisir au volant, optez pour le modèle Sport et ses 201 chevaux. Personnellement, je ne considère pas la conduite de l’Elantra enlevante. La direction est d’une très bonne précision, mais n’offre aucune communication avec le conducteur. Cette compacte pourrait se présenter comme une routière. Son comportement est sans reproche. Les suspensions travaillent correctement, malgré l’état de nos chemins. Sans aucune gêne, elle vise le confort de roulement. Pour ce qui est des freins, ils font leur boulot, mais on sent rapidement leur fatigue s’ils sont trop poussés. Hyundai pourrait améliorer la qualité des composantes de disques et d’étriers, ça ne ferait de mal à personne.
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Chaque année, l’Elantra arrive avec une petite nouveauté ou un gadget de plus qui lui permet de constamment se tenir à jour. Pour 2020, le bonbon c’est la transmission CVT.
Sur papier, ce n’est pas la fin du monde, après tout, elle n’est pas la première à en avoir une! Toutefois, considérant que l’on réduit significativement la consommation de carburant, c’est une bonne affaire. Encore une fois, l’Elantra reste en position pour demeurer une des berlines compactes chouchous des Québécois.