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Chevrolet Malibu 2016

Essai du Chevrolet Malibu 2016

Avantages Silhouette élégante
Avantages Intérieur spacieux
Avantages Finition soignée
Avantages Moteur de 1,5 L impressionnant
Avantages Coffre volumineux
Inconvénient Visibilité arrière très limitée
Inconvénient Commande du mode séquentiel de la BVA désagréable
Inconvénient Programmation de la boîte à 8 rapports perfectible
Inconvénient Pas de banquette arrière chauffante
Inconvénient Finition moins riche à l’arrière

La Chevrolet Malibu a fait peau neuve. Pour 2016, elle a subi une bénéfique transformation esthétique et structurelle, inaugure deux nouvelles motorisations moins gourmandes, alors qu’une troisième subit des révisions. Tout cela pour donner un résultat étonnant. Cependant, GM a un toujours un écueil à surmonter : convaincre les consommateurs que cette berline n’a rien à envier à la Toyota Camry.

La réputation parfois surfaite des produits Toyota suffit souvent à les vendre, à commencer par la Camry qui détient la première place au palmarès des ventes de berlines intermédiaire au Canada et, mieux encore, le titre suprême de voiture la plus vendue aux États-Unis.

Au Canada, les berlines intermédiaires ne sont pas des locomotives de ventes, mais aux États-Unis c’est différent. Ici, ces voitures ne représentent qu’une part maigrichonne de 5,6 % de l’ensemble du marché automobile (qui réunit voitures et camions légers). Chez nos voisins du sud, elles occupent 13,7 % du marché.

Les chiffres de ventes sont plus explicites. Aux États-Unis, en 2015, Toyota a vendu près de 430 000 Camry et Chevrolet presque 195 000 Malibu, alors qu’au Canada, ces deux berlines ont généré respectivement 16 805 et 9 203 ventes.

De là l’importance de renouveler la Malibu pour aider GM à gagner du terrain dans de créneau fertile, dominé par un trio japonais : (dans l’ordre) la Toyota Camry, la Honda Accord et la Nissan Altima.


L’intérieur de la Malibu 2016 présente un design moderne avec un tableau de bord nettement moins envahissant que celui de sa devancière. Sa partie centrale, désormais détachée de la console centrale, a beaucoup moins de commutateurs et son écran tactile, de 7 ou 8 po selon la version, semble s’en détacher. Comme pour le modèle antérieur, la variété des teintes et finitions est impressionnante. La Premier s’offre même des sièges en cuir ventilés pour une première fois. Une analyse sommaire révèle cependant quelques irritants. Par exemple, les sièges avant chauffants sont associés à la sellerie de cuir réservée aux versions LT et Premier. De plus, GM n’offre pas de banquette arrière chauffante, même pour sa version haut de gamme. Le climatiseur automatique est l’exclusivité de la Malibu Premier et il n’y a pas de poignée sur la face intérieure du couvercle du coffre. Vous savez, celle qu’on aime utiliser l’hiver pour fermer le coffre sans se salir les mains !

En revanche, cette Malibu se veut très « connectée ». Voilà pourquoi toutes les Malibu ont une interface Bluetooth pour la téléphonie cellulaire mains libres. De plus, le système 4G LTE d’OnStar, de série sur toutes les Malibu sauf la version de base L, procure un accès à Internet… dans la mesure où l’on s’abonne au service OnStar, bien entendu. On a aussi rendu compatible la chaîne audio à écran de 8 po (de série pour la Malibu Premier; une option pour la LT) compatible avec les systèmes Apple Car Play et Android Auto. Dans ces Malibu, il y a même un système de recharge sans fil pour certains téléphones de pointe.

GM tente aussi de rajeunir la clientèle de cette berline (dont l’âge moyen tourne autour de 52 ans) en la dotant, entre autres, d’un ensemble de dispositifs appelé « Jeune conducteur » (Teen Driver pour les anglophones). Servant à superviser le comportement de nouveaux conducteurs au volant, cet ensemble est programmable et activé par la clé à transpondeur utilisée par le conducteur. Outre certaines alarmes visuelles ou sonores, le jeune conducteur n’entendra jamais « Jeeeee nottttte ! ». Il saura, par contre, que ses parents peuvent à tout instant consulter l’ordinateur de bord, qui enregistre diverses informations sur sa manière de conduire, dans le but d’encourager de seines habitudes de conduite. Cet ensemble est toutefois réservé à la Malibu Premier (de série) et la Malibu LT (en option).

La principale nouveauté de la Malibu 2016 est sans contredit son 4-cylindres de 1,5 L à turbocompresseur. Ce moteur, qui sert à la majorité des versions (L, LS et LT) remplace le 4-cylindres atmosphérique de 2,5 L des Malibu 2015. Il produit 163 ch plutôt que les 196 du moteur qu’il remplace, mais avec 184 lb-pi de couple livrées à 2 000 tr/min, au lieu d’avoir 186 lb-pi à 4 400 tours, et une boîte de vitesses Hydra-Matic 6T45 bien agencée, le conducteur ne sera pas déçu. En outre, le constructeur attribue à ce moteur, seul à avoir un dispositif d’arrêt-démarrage automatique au ralenti, une consommation moyenne de 7,6 L/100 km, ce qui représente un gain de 4 %.

GM réserve au porte-étendard de la gamme, la Malibu Premier, une version revue du 4-cylindres turbo de 2,0 L. Désormais jumelé à une boîte Aisan à 8 rapports, une nouveauté, il produit 250 ch et 258 lb-pi de couple à 1 700 tr/min. La version 2015 livrait 259 ch et 295 lb-pi. Cependant, il consommerait 7 % moins de carburant, si l’on se fie à sa cote moyenne de 9,0 L/100 km.

Enfin, GM tente une nouvelle incursion dans le créneau grandissant des berlines intermédiaires à motorisation hybride. En vente au Canada dans un ou deux mois, la nouvelle Malibu hybride se reconnaît au petit « H » fixé au coffre. Elle a un 4-cylindres Ecotec de 1,8 L jumelé à deux moteurs électriques (un moteur d’entraînement et un moteur-génératrice) alimentés par une batterie au lithium-ion de 1,5 kWh, une variante du système d’entraînement électrique de la Chevrolet Volt. Ce groupe propulseur fournit une puissance nette de 182 ch et permettrait à la Malibu hybride d’atteindre 85 km/h en mode électrique pur. Le constructeur lui attribue une consommation moyenne d’environ 5,0 L/100 km.

L’esthétique aguichante de la nouvelle Malibu suscite l’admiration des badauds, mais un essai sur route révèle une voiture quasiment transfigurée. Un commentaire associé, contre toute attente de ma part, envers la Malibu LT et son moteur de petite cylindrée.

La Pacific Marine Drive, une route sinueuse traversant la forêt séparant Lake Cowichan, au centre de l’île, au petit village côtier de Port Renfrew, nous a permis de découvrir un moteur offrant des accélérations vives (0-100 km en 8,5 secs) qu’une boîte automatique bien appariée livre avec souplesse. À cela s’ajoutent une servodirection électromécanique précise à toutes vitesses, une suspension indépendante qui ne décroche jamais (même lorsqu’on abuse un peu de la puissance du moteur) et des freins à disque facile à moduler.

Le moteur de 2,0 L procure à la Malibu des accélérations encore plus soutenues (0-100 km/h en 7 secs environ), mais sans débordement. Avec le comportement quasi sportif qu’a cette intermédiaire, elle mériterait d’ailleurs d’avoir des palettes de changement de rapports au volant, plutôt que ce ridicule bouton à bascule au sommet du levier de vitesses qui n’est ni ergonomique, ni invitant.

La visibilité, vers l’arrière surtout, constitue le talon d’Achille de cette berline. Avec un toit aussi arqué et de petits rétroviseurs, il fallait s’y attendre. Une caméra arrière (de série sauf pour la Malibu L) pallie en partie ce défaut, mais la position décentrée de sa lentille complique les manoeuvres de stationnement. Encore faut-il que cette lentille soit propre !

Enfin, divers dispositifs d’aide à la conduite modernes figurent au catalogue de cette Chevrolet, mais ils sont réservés aux deux versions les plus cossues. Parmi ces dispositifs, notons un système de freinage automatique capable de détecter des obstacles aussi petits que des piétons, une première dans ce créneau.

Assemblée à l’usine GM de Kansas City, au Kansas, la nouvelle Malibu a ce qu’il faut pour convaincre même les plus ardents partisans de la Toyota Camry, surtout ceux qui sont sensibles à l’esthétique et ces autres qui aiment conduire leur voiture.

On pourrait aussi imaginer qu’avec son allure plus substantielle, cette nouvelle voiture pourrait maintenant attirer certains acheteurs typiques de grandes berlines, comme la Chevrolet Impala, du moins ceux qui n’ont pas le besoin viscéral d’avoir un V6 !

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