« Que sont devenus les pare-chocs sensés réduire les dommages en cas de collision légère, tel qu’il y avait dans les années 70? Maintenant qu’ils sont intégrés derrière la calandre, remplissent-ils la même fonction qu’autrefois? »
- Jacques
Bonjour Jacques,
Les pare-chocs dont vous parlez sont certainement ceux qui sont arrivés en 1973 après qu’un changement législatif ait été effectué au États-Unis et au Canada. Après ce changement, a vu arriver des pare-chocs munis d’amortisseurs qui pouvaient tolérer une collision d’une certaine vélocité sans que quoique ce soit ne soit abimé. D’autres types de pare-chocs étaient plutôt munis de butées en caoutchouc. Le but derrière ces pare-chocs étaient de leur permettre d’absorber un choc à 8 km/h afin de diminuer les coûts de réparation, autant pour les consommateurs que les assureurs.
Or, les choses ont bien changé, à commencer par les normes. La vitesse d’absorption de 8 km/h a été réduite à 4 km/h, autant pour les pare-chocs arrière qu’avant, dans le but de mieux protéger les occupants. D’autres considérations ont été ajoutées avec le temps, notamment en lien avec la protection des piétons qui pourraient être happés par un véhicule qui circule.
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En comparaison avec les années 70 ou même 80, les pare-chocs d’aujourd’hui ont évolué. Les techniques d’assemblage et les matériaux se sont améliorés et les pare-chocs n’ont plus la même exigence en matière de collision. Par conséquent, ils sont maintenant intégrés sous la carrosserie. Même si ceci a amélioré le style, les propriétés sécuritaires demeurent intactes. Les pare-chocs d’aujourd’hui peuvent encaisser des impacts à faible vélocité sans que des composants cruciaux du véhicule ne soit abimés. Actuellement, tous les véhicules vendus au Canada doivent au moins être en mesure d’absorber une collision à 4 km/h autant à l’avant qu’à l’arrière.
Par contre, les coûts de réparation ont aussi changé, mais pas dans le bon sens. Il est maintenant rendu plus coûteux que jamais de réparer un simple accrochage de pare-chocs. Souvent, en fonction du design des véhicules, ce n’est pas seulement le couvercle du pare-chocs qu’il faudra remplacer, mais également la calandre, le capot ou même les phares. Rajoutez à ça les différents capteurs à l’avant et à l’arrière qui sont vulnérables, et vous obtenez une facture qui dépasse allègrement les 1 000 $.
Tout ça pour dire que même si les pare-chocs remplissent la même fonction de base que leurs prédécesseurs, ils sont maintenant plus coûteux à réparer. Malgré tout, au-delà des pare-chocs, il est plus sécuritaire que jamais de se déplacer à bord d’une auto, considérant les efforts mis par les constructeurs automobiles pour améliorer les zones de déformation et coussins gonflables.
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