BMW a été l’un des premiers constructeurs d’automobiles à électrifier certains modèles avec l’i3 et l’i8, mais l’entreprise n’a pas su surfer sur cette lancée. Aujourd’hui, BMW se retrouve derrière la concurrence dans l’offre de ces modèles à zéro émission. Elle compte cependant se rattraper avec la berline i4 et le VUS iX, prévus pour l’année modèle 2022. RPM en a discuté avec le constructeur.
Le premier sujet de notre entretien touchait celui de la disponibilité des véhicules. Selon Wieland Bruch, porte-parole pour la BMW i4, BMW devancera la date de commercialisation de ses modèles électriques. Les premiers exemplaires seront livrés aux propriétaires européens au mois de décembre, un peu plus d’un mois avant la date prévue.
Lorsque nous avons interrogé le constructeur au sujet de l’impact de la pénurie de semi-conducteurs sur la commercialisation des i4 et iX, M. Bruch nous a tout simplement répondu que, au moment où l’on se parle, la production de ces modèles va bon train, et tout se déroule comme prévu.
-
À LIRE AUSSI : Prix de départ de 54 990 $ pour la BMW i4 électrique 2022
-
À LIRE AUSSI : Le BMW iX xDrive50 électrique 2022 coûtera 89 990 $
Pour ce qui est de notre marché, BMW Canada estime que les premiers exemplaires arriveront dans les concessions du pays autour du début de l'été prochain.
Cette obsession pour la performance
BMW a longtemps été l’un des chefs de file en matière de performance et de développement technique. Ce constructeur s’est longtemps vanté d’offrir les sprints de 0 à 100 kilomètres/heure, les vitesses de pointe et les performances parmi les plus élevés de l’industrie. Mais dans un monde électrique, tout est à réinventer, et la présence de nouveaux joueurs, comme Tesla et Rimac, a changé les perspectives de performances dans l’industrie.
Ma question pour BMW était la suivante : comment le constructeur prévoit-il continuer à être reconnu comme chef de file en matière de performance dans un monde électrique ?
Johann Kistler, chargé de projets pour le BMW iX, m’a expliqué que la priorité pour le constructeur à l’heure actuelle consiste à commercialiser des véhicules électriques viables, accessibles et, surtout, qui reflètent les attentes des consommateurs dans leur segment respectif. À titre d’exemple, l’iX promet d’offrir les mêmes aptitudes que les autres VUS de la gamme X du constructeur, c'est-à-dire de procurer la polyvalence, le confort, la technologie et le raffinement attendu de l’écusson BMW.
Ensuite, viendra la déclinaison haute performance M60 qui, selon M. Kistler, promet d’honorer les racines de performances de BMW. Le constructeur a toutefois préféré ne rien ajouter au sujet de cette version qui n’arrivera qu’à la fin de l’année 2022.
Rappelons que, au moment de son arrivée sur le marché, le BMW iX recevra une batterie d’une capacité de 111,5 kilowattheures bruts (106 utilisables) qui lui permettra d’alimenter deux moteurs électriques d’une puissance totale combinée de 516 chevaux et d’un couple de 564 livres-pieds. Son autonomie, selon les projections de l’EPA, sera de 475 kilomètres. BMW promet un sprint de 0 à 100 kilomètres/heure de 4,6 secondes.
La fiabilité avant l’autonomie
Justement, parlons de cette batterie d’une capacité totale de 111,5 kilowattheures (106 utilisables) et qui n’autorise que 475 kilomètres en termes d’autonomie. Nous avons vu bien mieux de la part de Tesla avec des batteries de capacités inférieures. Mais que se passe-t-il chez BMW ?
M. Kistler nous a répondu que ses batteries ont été conçues pour résister à plusieurs cycles de recharge et se dégrader moins rapidement. Capables d’accepter une puissance de charge de 200 kilowatts, ces batteries pourront, selon le constructeur, avoir la même durée de vie que le véhicule. Seul l’avenir nous dira si ces batteries seront aussi fiables que ce que nous promet BMW.
Pour ce qui est de la BMW i4 eDrive40, elle vient jouer dans les platebandes de la Tesla Model 3 et de la Polestar 2. Alimenté par une batterie d’une capacité de 83,9 kilowattheures (81,5 utilisables), son moteur unique installé sur le train arrière proposera une puissance de 335 chevaux et un couple de 317 livres-pieds. Son autonomie, selon l’EPA, est chiffrée à 475 kilomètres, et son prix de départ sera de 54 990 $, ce qui lui permettra d’être admissible au rabais provincial de 8 000 $ pour les véhicules électriques.
Ensuite viendra l’i4 M50 vendue à un prix de départ de 72 990 $. Elle recevra la même batterie que sa petite sœur, mais sera mue par deux moteurs électriques lui conférant les quatre roues motrices. La puissance totale combinée grimpe à 536 chevaux, et le couple, à 586 livres-pieds. L’autonomie, selon l’EPA, est de 385 kilomètres, et le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure se boucle en 3,9 secondes seulement.
D’ici leur mise en marché, RPM aura eu la chance de mettre ces nouveaux modèles BMW électriques à l’essai afin de vous livrer ses impressions.
POURRAIT VOUS INTÉRESSER
VIDÉO : La motorisation hybride enfichable du BMW X3 xDrive 30e 2021