Étant donné que toute la famille MINI a récemment été soumise à une importante mise à jour, la John Cooper Works, la déclinaison la plus féroce de la gamme, n’avait pas le choix de suivre. MINI a pris un peu plus de temps pour ce modèle qui se démarque du reste de la gamme sur le plan technique au point où l’on peut presque le considérer comme un modèle à part. Le constructeur voulait s’assurer que son degré de dynamisme soit satisfaisant.
Chez MINI, les mises à jour et les changements de génération donnent habituellement l’impression que rien n’a changé. En réalité, c’est tout le contraire. Le constructeur tente le plus possible de conserver l’allure distinguée de cette charmante sous-compacte, tout en la modernisant là où ça compte. On priorisera donc un design évolutif plutôt que révolutionnaire.
À l’instar du reste de la gamme, la John Cooper Works reçoit la nouvelle calandre du constructeur, celle qui intègre une grille plus dominante, de nouveaux phares, un pare-chocs retravaillé et des ailes avant légèrement élargies. Comme dans le cas de la Cooper S, deux prises d’aération ont été intégrées au bas de la grille. Cependant, dans le cas de la John Cooper Works, elles sont encore plus grosses. Il en est de même des entrées d’air qui se trouvent aux extrémités du pare-chocs et qui servent à refroidir les freins et à améliorer l’aérodynamisme du bolide.
- À LIRE AUSSI : MINI sera tout électrique après 2025
- À LIRE AUSSI : MINI Cooper SE 2020 : quand l’habit fait l’espion
À l’arrière, on retrouve les fameux feux à DEL avec motifs du drapeau britannique (désormais de série pour toutes les MINI) ainsi qu’un pare-chocs avec diffuseur beaucoup plus agressif. Le classique embout d’échappement double situé au centre ne bouge pas. La mise à jour apporte également de nouvelles jantes et de nouvelles couleurs de carrosserie.
Rien n’a été changé au chapitre de la mécanique : le 4-cylindres turbocompressé de 2,0 litres développe la même puissance de 231 chevaux et produit le même couple de 236 livres-pieds. Ce moteur, qui achemine la puissance au train avant seulement, peut être jumelé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou à une automatique à 8 rapports. MINI en a cependant profité pour revoir certains composants, comme les éléments de turbocompression et de refroidissement afin d’en améliorer la fiabilité.
Toujours équipée de freins Brembo et d’une suspension repensée, la John Cooper Works reçoit quelques améliorations au chapitre de sa mise au point pour la rendre encore plus dynamique sur circuit, explique le communiqué de presse du constructeur. En outre, cette John Cooper Works reçoit de nouveaux amortisseurs adaptatifs, livrables en option.
L’habitacle reçoit lui aussi quelques nouveautés substantielles, dont de nouveaux agencements de couleurs et de nouveaux matériaux. Un nouveau levier de vitesses, un nouveau volant, un affichage entièrement numérique et un nouvel écran multimédia de 8,8 pouces sont tous de la partie.
La MINI John Cooper Works 2022 devrait entrer dans les concessions du pays vers la fin de cet été avec un prix de départ de 35 940 $. La déclinaison décapotable, quant elle, commence à 43 640 $.
POURRAIT VOUS INTÉRESSER
VIDÉO : Mini Cooper Countryman S 2021, la singularité jumelée à la compétence