Les serveurs de Honda auraient été victimes d’une cyberattaque lundi, stipulent plusieurs sources, dont Automotive News, qui aurait reçu l’information d’un employé. Mardi matin, Honda a pris la décision de suspendre toutes ses opérations manufacturières en raison d’un virus dans ses serveurs de Tokyo, affectant les courriels, mais aussi les logiciels qui se chargent des chaînes de montage.

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Au moment d’écrire ces lignes, Honda a déjà repris ses activités manufacturières à certains endroits, mais ses usines automobiles en Ohio et en Turquie, ainsi que deux de ses usines de motocyclettes en Inde et au Brésil, sont encore à l’arrêt. Plusieurs employés ne sont pas autorisés à utiliser leurs ordinateurs de travail jusqu’à ce que la situation soit sous contrôle.
Plusieurs experts dans le domaine avaient prédit que le télétravail des employés, en raison de la crise de la COVID-19, pourrait augmenter le risque de cyberattaques. Néanmoins, Honda stipule que cet assaut n’est aucunement lié au télétravail, mais causé par un « hacker » qui aurait tenté d’infiltrer le système du constructeur. Peut-être un espion industriel?
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Ce n’est pas le premier incident du genre pour Honda. En 2017, le constructeur a été victime de la cyberattaque massive WannaCry, qui a affecté des entreprises dans plus de 150 pays et qui força Honda à mettre sur pause la production de 1 000 véhicules.
Au mois de mai, la firme médiatique japonaise Nikkei, propriétaire de la publication Financial Times, a elle aussi été victime d’une cyberattaque causant la fuite de données personnelles de plus de 12 000 employés.
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