Même si Ford fut parmi l’un des premiers à proposer un concurrent de taille au Mitsubishi Outlander PHEV avec l’Escape PHEV, le véhicule n’est toujours pas prêt. En effet, après des problèmes de risques d’incendie liés à sa batterie l’automne dernier – qui a retardé sa commercialisation - voici maintenant que la pénurie de semi-conducteurs empêche le véhicule d’être assemblé.
Toute l’industrie est affectée par la pénurie de semi-conducteurs, mais le phénomène aura eu un impact beaucoup plus grand sur les constructeurs américains qui se voient obligés d’arrêter la production de plusieurs usines afin de pallier le manque d'approvisionnement. À l’usine de Ford de Louiseville, au Kentucky, où l’Escape PHEV est assemblé, la situation est particulièrement critique, ce qui force l’arrêt complet des chaînes de montage.
Or, les consommateurs qui attendent leur Ford Escape hybride rechargeable devront patienter encore jusqu’à l’automne (au moins), soit plus d’un an après sa date de commercialisation originale. Depuis que Ford l’a dévoilé, le parc automobile a bonifié l’offre des VUS hybrides rechargeables avec des véhicules comme le Toyota RAV4 Prime et, bientôt, le Hyundai Tucson PHEV, dont la mise en marché est prévue vers le fin de l’été.
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Rappelons que l’Escape PHEV propose une autonomie électrique de 61 kilomètres grâce à une batterie d’une capacité de 14,4 kilowattheures. Son prix de départ de 36 799 $ lui permet d’être éligible aux deux rabais gouvernementaux pour les véhicules hybrides rechargeables, soit 2 500 $ du fédéral et 4 000 $ du provincial, totalisant 6 500 $ de réduction sur la facture finale.
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