La start-up estonienne Nobe lance un deuxième bolide de sa gamme, la camionnette 500 fabriquée en fibre de carbone et entièrement électrique.
Vous n’avez probablement jamais entendu parler de l’entreprise estonienne Nobe. Pourtant, elle s’est fait connaître en 2018 avec le lancement de sa première voiture, la 100 GT. À ce moment, Nobe avait impressionné par l’audace du design de son 3-roues électrique. Une chose est certaine, l’inspiration du style vient directement des années 50 et 60.
D’où ça sort ?
Après avoir connu de graves difficultés en raison d’un incendie de ses installations et des prototypes en 2019, Nobe est repartie de plus belle. Basée en Estonie dans la région de Tallin, Nobe obtiendrait un coup de main de Far, une entreprise anglaise, pour la construction des modèles dont la camionnette 500 dévoilée cette semaine.
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Un Ford des années 1940
Quand on regarde le 500, on voit une camionnette Ford des années 1940 de première série. Tout y est, la forme du capot, les ailes avant et les ailes arrière du type « step side » ; on va même jusqu’à intégrer des garde-corps en bois véritable de chaque côté de la caisse. La configuration de la calandre est toutefois unique, bien qu’on puisse y voir une approche similaire à celle des SAAB 93F des années 1960.
Dès 2022
Pour ce qui est de l’habitacle, Nobe ne dévoile aucune image officielle. Les rumeurs avancent qu’on verrait sensiblement la même présentation intérieure que celle du coupé 100 GT. Si cette information s’avère, ce sera extrêmement minimaliste. Bien que le 500 soit prévu pour une production à partir de l’été 2022, il n’est certainement pas très technologique en matière d’équipement.
100 % électrique
Sur le plan technique, on connaît bien peu de détails ; on sait toutefois que le Nobe 500 est construit sur un châssis en fibre de carbone. Afin de maintenir les coûts de production plus bas, il semble qu’il obtiendrait la même motorisation que le 100 GT. On parle alors d’un moteur d’une puissance de 72 kilowatts, donc environ 92 chevaux. Il tirera son énergie d’une batterie de 25 kilowattheures. Avec le 100 GT, il est techniquement possible de parcourir près de 260 kilomètres. Considérant l’aérodynamisme et le surplus de poids du 500, il est probable que son autonomie soit moindre.
Le verrons-nous ?
Nobe espère bien être en mesure d’exporter les 100 GT et 500 aux États-Unis. Le 100 GT ne pourra pas être homologué pour les voies publiques, mais il semble que le 500 pourrait passer certains tests. Au pays de l’oncle Sam, en fonction du type de produit et de la quantité importée, il est possible de contourner les mailles contraignantes de la sécurité et de pouvoir être malgré tout commercialisé. Au Canada, la réglementation n’offre pas cette souplesse, il est donc impensable de voir le 500 sur nos routes un jour. Pour le moment, Nobe espère être éventuellement en mesure de vendre le 500 à un prix d’environ 25 000 $ US.
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