Nouveau, nouveau et nouveau
C’est donc un nouveau produit qui fait ses débuts chez GMC. La plateforme est nouvelle, la carrosserie itou. Même le moteur V6 de 3,6 litres est flambant neuf.
Pour ce qui est du châssis, les ingénieurs ont fait du bon travail. L’ensemble est solide et propose une rigidité structurelle plus importante que celle qui était véhiculée par l’ancienne mouture. Les suspensions sont ajustées de façon à offrir un bon niveau de confort, mais aussi un bel aplomb en virage. Ça se traduit par un comportement très solide. Sans être sportive, la conduite est inspirante et on ne craint pas la dérobade, même lorsque la cadence est élevée.
Esthétiquement, l’Acadia ne fait pas que proposer une nouvelle gueule. Il a perdu 7,2 pouces en longueur et trois en largeur. Son poids est passé de 4684 à 3956 livres, une cure de 728 livres.
Il peut toujours accueillir sept personnes, toutefois. Esthétiquement, vous reconnaîtrez deux types de grille, une première, bardée d’accents de chrome, est réservée à la mouture Denali. L’autre est teintée de noir. Nous reviendrons sur les versions plus loin.
Mécaniquement, même si la taille du V6 de 3,6 litres est la même qu’avant, on insiste pour nous dire qu’il s’agit d’un nouveau bloc. En matière de performance, nous avons droit à 310 chevaux et 271 livres-pieds de couple, une puissance adéquate pour ce type de véhicule et l’utilisation qu’on en fait. Au total, 4000 livres peuvent être attelés à l’arrière avec la sélection de l’ensemble remorquage.
Notez qu’un deuxième moteur est proposé, soit un 4-cylindres de 2,5 litres bon pour 193 chevaux et 188 livres-pieds de couple. Malheureusement, nous n’avons pu en faire l’essai, car ce dernier ne fera ses débuts avec l’Acadia qu’à la fin du mois de septembre.
Une boîte automatique à six rapports est jumelée à chacune des mécaniques.
Qualité à bord?
Un des éléments qui est toujours à surveiller concernant les produits GMC, c’est la qualité offerte à bord. En gros, on a eu droit à des présentations plus que douteuse au fil des années, si bien que la méfiance est bonne conseillère.
Dans le cas présent, le premier test est concluant. Le premier, oui, car il y en aura un deuxième. Voyez, lors du lancement, on ne retrouvait que les modèles huppés de la gamme. Conséquemment, on avait droit à des habitacles aux présentations plus somptueuses. Celui des versions Denali, il faut le dire, est superbe.
C’est cependant ce qu’on retrouve dans les versions de base que l’on veut voir. Pour cela, il faudra attendre.
Au niveau de la polyvalence, l’Acadia peut être livré avec une configuration à cinq, à six ou à sept places. Dans le cas des deux dernières, la différence est à la deuxième rangée ou vous pouvez retrouver deux ou trois places. Lorsque deux fauteuils y sont installés, l’accès à la troisième rangée se fait aisément via une allée centrale. Autrement, on y parvient assez facilement en faisant basculer les sièges. Une disposition à cinq places est réservée à une nouvelle version qui fait son apparition dans la famille, la All-Terrain. Cette dernière s’adresse aux jeunes ayant l’esprit plus aventureux. Tous les sièges peuvent être rabattus à 100 % pour l’obtention d’un plancher plat, l’idéal pour le chargement.
Versions
Quatre habillages sont offerts, soit SLE (1 et 2), SLT (1 et 2), All Terrain et Denali. Les deux premiers sont proposés en version à traction ou à quatre roues motrices. À compter des variantes SLT, la motricité aux quatre roues est de série, mais le choix d’opérer à deux ou à quatre roues motrices est laissé au conducteur. À propos de la proposition All Terrain, notez qu’elle possède un rouage intégral différent, configuré de façon à offrir plus d’adhérence hors des sentiers battus, nous dit-on.
Les livrées SLT marquent aussi l’entrée en scène du moteur V6 dans la gamme. C’est aussi à cet échelon que s’ajoutent quantité de dispositifs de sécurité reliés à la conduite comme les avertisseurs d’angles morts ou de changement de voie.
Technologie et sécurité
Parlant de sécurité et de technologies, quelques éléments retiennent l’attention.
D’abord, les populaires applications Apple CarPlay et Android Auto sont de la partie, eux qui permettent une grande symbiose entre votre appareil mobile et le système du véhicule, le GMC IntelliLink3. En matière de sécurité, une nouvelle forme d’alerte fait son apparition et elle concerne les places arrière. En effet, si vous ouvrez l’une des portières arrière lors d’un déplacement, un avertisseur vous invitera à jeter un coup d’œil à cet endroit lorsque vous couperez le moteur du véhicule.
Si ce dispositif réussit à sauver une seule vie, il s’agira d’une grande victoire. Vous le savez comme nous, chaque année, des enfants meurent de chaleur, oubliés à l’arrière.
Conclusion
En substance, c’est un premier contact positif que nous avons eu avec ce nouvel Acadia. Une mécanique convaincante, une tenue de route satisfaisante, un habitacle bien ficelé, bref, peu à redire.
Seulement, puisque l’historique de GMC n’est pas sans taches, quelques interrogations doivent être soulevées.
Qu’en sera-t-il de la qualité à bord des versions de base? À quoi s’attendre du moteur 4-cylindres, et surtout, de la fiabilité à long terme de ce nouveau modèle? Les premières années de l’ancien Acadia avaient été épouvantables sur ce plan.
Enfin, il y a cette fourchette de prix qui laisse pantois. Avec les frais de transport et de préparation, aucune mouture à quatre roues motrices n’est offerte sous les 40 000 $. La version Denali essayée lors du lancement affichait une note de 62 000 $.
À ce prix, disons que l’invitation à se tourner vers une bannière de luxe est grande.
GMC Acadia 2017
