S’il existe une voiture compacte qui a su charmer les consommateurs québécois, c’est bien la Mazda3 de troisième génération, celle qui a été commercialisée sur notre marché entre 2014 et 2018. Les acheteurs de ce modèle l’appréciaient pour sa grande fiabilité, son dynamisme, ses frais d’entretien peu élevés et sa faible consommation de carburant. Il s’agissait d’un succès commercial pour le constructeur, avec plus de 150 000 exemplaires vendus au pays durant son cycle de vie. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce modèle.
Assemblée à l’usine de Mazda, à Hōfu au Japon et à Salamanca, au Mexique, cette Mazda3 a été entièrement conçue et assemblée par le constructeur. Cela signifiait un retour aux sources pour Mazda après s’être dissociée d’un long partenariat avec Ford.
Cette mouture du modèle se distinguait de sa devancière par un design clairement plus épuré, inspiré de la philosophie KODO du constructeur. Elle reposait sur une toute nouvelle architecture plus rigide et plus légère, et intégrait une nouvelle génération de moteurs moins énergivores portant l’appellation Skyactiv. En plus d’être encore plus économique en carburant, cette Mazda3 misait plus que jamais sur la sportivité et le plaisir de conduire.
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En 2017, une légère mise à jour a été apportée au modèle. Elle comportait principalement quelques révisions stylistiques et touchait l’offre des déclinaisons ainsi que certains éléments de l’habitacle, comme des matériaux de meilleure qualité, un nouveau volant et une meilleure insonorisation. Cette mise à jour intégrait également la technologie G-Vectoring Control servant à améliorer la tenue de route du véhicule dans les virages.

Gamme des déclinaisons
Tout au long de son cycle de vie, cette génération offrait la Mazda3 en berline ou à hayon, mieux connue sous l’appellation Mazda3 Sport. Ces deux formats venaient en trois déclinaisons, soit GX, GS et GT.
En raison de son excellent rapport qualité/prix et d’une liste d’accessoires bien garnie - surtout après la mise à jour de 2017 -, y compris un volant et des sièges chauffants, des jantes de 16 pouces, des commandes audios au volant, un bouton-poussoir pour le démarrage et l’option d’un toit ouvrant, la déclinaison GS a été de loin la plus populaire aux yeux des consommateurs. La berline affichait un prix de départ inférieur à celui de la Sport, elle a donc, sans surprise, été celle qui s’est le plus vendue au pays.

Moteurs et boîtes de vitesses
La Mazda3 proposait deux moteurs durant ces cinq années de commercialisation, et ce, tant du côté de la berline que de la Sport. Ces moteurs pouvaient être jumelés à une boîte de vitesses automatique ou à une manuelle à 6 rapports. Toutefois, avant la mise à jour de 2017, la déclinaison GT n’était offerte qu’avec l’automatique. Toutes les Mazda3 étaient des tractions.
Mazda3 GX et GS
- 4-cylindres de 2,0 litres à injection directe de carburant dont la puissance faisait 155 chevaux à 6 000 tours/minute, et le couple, 150 livres-pieds à 4 000 tours/minute. La consommation de carburant combinée ville et route de ce moteur était de 7,4 litres/100 kilomètres avec la boîte automatique et de 7,3 litres/100 kilomètres avec la boîte manuelle (7,5 dans le cas de la Sport).
Mazda3 GT
- 4-cylindres de 2,5 litres à injection directe de carburant dont la puissance faisait 184 chevaux à 5 700 tours/minute, et le couple, 185 livres-pieds à 3 250 tours/minute. La consommation de carburant combinée ville et route de ce moteur était de 7,7 litres/100 kilomètres avec la boîte automatique (7,9 dans le cas de la Sport) et 8,1 litres/100 kilomètres avec la boîte manuelle (8,3 dans le cas de la Sport).

Rappels et problèmes connus
La liste des rappels de cette Mazda3 est très courte, signe qu’il s’agissait d’un véhicule bien conçu dans son ensemble. Assurez-vous toutefois que les rappels en lien avec les freins et le réservoir de carburant aient été effectués correctement afin d’éviter quelques irritants en cours de route. Aucun des rappels publiés n’a de répercussions négatives sur la sécurité et la fiabilité globale du véhicule.

Les problèmes répertoriés, pour la plupart, de cette Mazda3 se sont déclarés au cours des premières années de commercialisation, plus précisément sur les modèles 2014 et 2015. On remarque sur ces modèles des défauts en lien avec les freins pouvant mener à une usure prématurée ainsi que des problèmes électriques reliés au système multimédia et à certains accessoires. Des problèmes de décharge de la batterie de 12 volts ont également été signalés au début de la production.

Sachez aussi que, même si Mazda a depuis longtemps corrigé son problème de corrosion, cette Mazda3 a tout de même tendance à montrer des signes de rouille prématurée dans les contours d’ailes, les bas de caisse et le coffre. Assurez-vous d’y porter une attention particulière avant d’acheter.
Malgré ces quelques embûches en cours de route, il s’agit néanmoins d’une petite voiture fiable et peu coûteuse en entretien, et ce, toutes années confondues. Tentez toutefois de miser sur les années modèles 2016, 2017 et 2018, car elles sont les moins problématiques.

Recommandation de RPM
En raison d’un bilan de fiabilité qui se situe au-dessus de la moyenne, un comportement routier agréable, une faible consommation de carburant et une belle variété dans les versions offertes, nous recommandons sans hésiter l’achat de cette génération de la Mazda3.
Évidemment, une bonne inspection mécanique et l’obtention de l’historique du véhicule par l’entremise du service de Carfax Canada sont fortement recommandés. Le fait que la valeur de revente d’une Mazda3 soit moins élevée que celle d’une Honda Civic ou d’une Toyota Corolla vous permettra sans doute de mettre la main sur un exemplaire d’occasion à un prix raisonnable.
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