Une garantie prolongée, une assurance de remplacement, en as-tu vraiment besoin ?
Tu magasines pour l’achat d’un véhicule d’occasion depuis longtemps, tu as mis le doigt sur LE véhicule qui fait palpiter ton cœur, tes pieds ne touchent même plus par terre. Si on comparait ton cœur à un moteur, il tournerait à 8 000 RPM, le gaz dans le fond. Tu ne te peux plus, tu penses déjà à changer la photo de ton profil Facebook pour celle de ta nouvelle auto usagée. C’est maintenant le temps de passer dans le bureau du directeur commercial communément appelé F&I dans le jargon de l’industrie automobile. Tu t’étais fixé un budget pour un paiement mensuel de 300$. Tu as fait des calculs avec le vendeur et tu arrives pile-poil sur ton budget. C’est maintenant le moment où tu dois revenir sur terre…
On va te poser tout plein de questions sur ton salaire, sur ta situation familiale pour ensuite t’offrir tout plein de produits. Tout ce que tu te souviens, c’est ce que tes proches t’ont dit : « Tu dis non à tout ! Tu n’as pas besoin de ça ! »
Une garantie prolongée
Le directeur commercial va t’offrir un plan de garantie prolongée. D’emblée tu vas dire non, mais écoute bien ce qu’il va t’offrir. Je te garantis que tes proches ne seront pas là pour payer la facture si jamais ton véhicule a un bris mécanique dans deux ans. Eh oui ! Un véhicule ça brise, que tu l’achètes neuf ou usagé et tu dois le calculer dans ton budget. Auras-tu moyen de payer cette malencontreuse facture si un bris survient ? Si la réponse est non, tu es peut-être mieux d’opter pour cette garantie. Par contre, n’oublie pas de poser des questions sur ce qu’elle couvre. Certains vont te faire miroiter une super garantie pas chère qui ne couvre pratiquement rien. À toi de voir…
Une assurance de remplacement
On va ensuite t’offrir une assurance de remplacement, « De Quossé …? » S’il survient un accident, ton assurance automobile couvrirait seulement la valeur de ton véhicule actuel. Par exemple, si tu achètes un véhicule de 20 000$, et que le jour où tu as par malheur un accident, et que la valeur de ton véhicule est maintenant rendue à 10 000$, ton assureur te remettra un chèque de cette valeur. L’assurance de remplacement elle, couvrira l’écart entre ton prix d’achat et la valeur actuelle. Si tu as transféré le solde de ton véhicule d’échange sur ton nouveau prêt, ce qui est le cas pour plusieurs de nos jours, ça pourrait être désavantageux de ne pas l’avoir. Imagine, ton assureur ne te donne que 10 000$ et tu en dois encore 16 000$ à l’institution financière. Tu devras continuer de payer pour un véhicule que tu n’as plus le plaisir de conduire.
Il y a aussi l’assurance vie et invalidité sur ton prêt, mais on va s’arrêter là. Je pense que tu as compris le principe qu’une fois assis dans le bureau du directeur commercial, revient les deux pieds sur terre, écoute ce qu’il va t’offrir et surtout, prends le temps de faire des calculs et de penser quels sont les produits financiers qui pourraient te rendre service. Enfin, pose toi la question: est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Si la réponse est oui, alors pèse fort sur la mine de ton crayon. Si la réponse est non, eh bien, c’est la bonne pour toi, point final.