Nissan Frontier Pro-4X ou Jeep Gladiator Rubicon

« Je cherche une camionnette intermédiaire robuste pour aller dans les sentiers vers mon camp de chasse. J’hésite entre un Nissan Frontier Pro-4X et un Jeep Gladiator Rubicon. Lequel me conseillez-vous? » - Marcel

Réponse

Bonjour Marcel,

Vous hésitez entre deux camionnettes capables qui ont leur lot d’avantages et d’inconvénients. Faisons le tour de chaque modèle ensemble afin de mieux vous éclairer durant votre magasinage.

Nissan Frontier Pro-4X : fiable et abordable

Entièrement renouvelé en 2022, le Nissan Frontier de 4^e génération a seulement changé là où ça compte. Dans les faits, il n’apporte rien de vraiment novateur à la catégorie. Toutefois, entre les deux modèles que vous avez ciblés, il s’agit du plus abordable. Que vous optiez pour une version King Cab (49 774 $) ou une version à cabine double (54 524 $), le Frontier vous coûtera entre 10 000 et 15 000 $ de moins qu’un Gladiator Rubicon. À considérer.

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D’un point de vue technique, le Frontier Pro-4X est également un peu moins extrême qu’un Gladiator Rubicon. L’équipement de série n’est toutefois pas à négliger. À titre d’exemple, ce modèle est équipé d’amortisseurs de marque Bilstein, de trois plaques de protection sous sa mécanique et d’un différentiel arrière verrouillable. Même si son moteur V6 de 3,8 litres n’est pas aussi performant que le bloc-moteur de 3,6 litres du Jeep, il est fiable comme le roc. D’ailleurs, ç’a toujours été la marque de commerce d’un Frontier : son excellente fiabilité.

Jeep Gladiator Rubicon : cher, mais très compétent

Il est évident que l’achat d’un Gladiator Rubicon fera grimper la facture, surtout si vous commencez à empiler les options. À titre d’exemple, si les puristes apprécient le fait que ce modèle soit équipé de série d’une boîte de vitesses manuelle, on doit débourser 1 995 $ si on désire la boîte automatique à 8 rapports.

Autre point à considérer pour le Gladiator, il n’a pas la même cote de fiabilité qu’un Frontier. Certes, il est vrai que son moteur V6 de 3,6 litres a fait ses preuves, et que les problèmes rapportés pour ce modèle sont moins présents que du côté de la concurrence américaine, mais il ne présente tout simplement pas un dossier de fiabilité comparable à celui du Frontier.

Tout cela étant dit, il s’agit clairement de la camionnette la plus capable du duo. Non seulement offre-t-elle encore plus d’accessoires hors route que son rival japonais, comme la possibilité de désengager ses barres antiroulis pour plus d’articulation, le Gladiator propose une capacité de remorquage maximale de 3 447 kilos (7 600 livres) contre seulement 2 944 kilos (6 490 livres) pour le Frontier. Il y a aussi le fait que le Gladiator peut retirer son toit, ce qui le rend encore plus agréable par une chaude journée d’été.

Maintenant, lequel choisir? À moins de devoir remorquer une grosse charge et de devoir franchir des sentiers normalement impossibles à traverser avec une camionnette ordinaire, je vous suggère d’y aller avec le Frontier. Il est moins cher, conçu pour durer, et ses suspensions sont d’une douceur déconcertante sur les routes du Québec. Je trouve personnellement que ses capacités sont juste à point considérant le segment dans lequel il baigne. Si le remorquage est une priorité, je vous suggère de carrément y aller vers une camionnette pleine grandeur.

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