« Bonjour, avec leur configuration et une programmation différente de la CVT, y a-t-il une différence au chapitre de la consommation de carburant des Subaru Wilderness, plus précisément l’Outback mû par le moteur turbocompressé de 2,4 litres ? »
- Patrick
Bonjour Patrick,
L’arrivée des déclinaisons Wilderness du côté des Subaru Outback et Forester a, en effet, fait réagir plusieurs amateurs de plein air et de hors-route. Je vous confirme que, hors des sentiers battus, l’Outback Wilderness se débrouille très bien. Mais qu’en est-il de sa consommation de carburant ? Voici quelques explications.
Il est encore trop tôt pour nous prononcer sur le Forester Wilderness car nous n’aurons la chance de mettre ce modèle à l’essai qu’au cours des mois qui viennent. Pour ce qui est de l’Outback, il est en effet plus gourmand en carburant que l’Outback ordinaire, mais pas de beaucoup.
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Le prix à payer pour faire du hors-route
Après tout, sa garde au sol élevée et le surplus de poids qu’apportent ses nouveaux éléments suspenseurs et ses pneus n’aident pas. Mais c'est surtout la programmation de la transmission à variation continue (CVT) et la configuration du différentiel arrière qui changent la donne. Rappelons que l’Outback Wilderness reçoit un différentiel dont le ratio est de 4,444 : 1 contrairement à 4,111 : 1. Le Forester Wilderness reçoit des améliorations semblables, avec un différentiel arrière dont le ratio passe de 3,70 : 1 à 4,11 : 1. Cette altération leur permet de produire le couple plus bas dans les régimes et ainsi de mieux grimper. En revanche, cette modification a un effet sur la consommation de carburant.
Comparons avec les déclinaisons ordinaires
Normalement, un Subaru Outback Premier s’en sort aux environs des 10 litres/100 kilomètres. Lors de son essai hivernal, en mars 2020, mon collègue Luc-Olivier avait enregistré une consommation moyenne combinée de 9,8 litres/100 kilomètres. En été, il sera possible de réduire cette consommation à environ 9,1 litres/100 kilomètres. Du moins, c’est ce que promet le constructeur.
Durant mon essai de l’Outback Wilderness, qui s’est principalement déroulé en contexte hors route l’été, j’ai enregistré une consommation moyenne de 11,2 litres/100 kilomètres, ce qui se révèle considérablement plus élevé que ce que promet Subaru Canada avec ses 10 litres/100 kilomètres. Mon collègue Sylvain Raymond, qui publiera son essai d’une semaine sur le site de RPM sous peu, dit avoir enregistré une moyenne de 10,8 litres/100 kilomètres.
Or, si vous songez à vous procurer une déclinaison Wilderness, qu’il s’agisse d’un Outback ou d’un Forester, attendez-vous à consommer, en moyenne, un litre de plus de carburant à tous les 100 kilomètres. Notez cependant que, dans la catégorie des véhicules à vocation hors route, qui se résume à des camionnettes et à certains VUS comme le Jeep Wrangler, le Ford Bronco et le Toyota 4Runner, les déclinaisons Wilderness de Subaru s’en sortent très bien au chapitre de la consommation de carburant.
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