« Je loue actuellement un Subaru Outback 2019. J’aime ce véhicule pour me mouvoir, bien qu’il n’offre aucune performance ou agrément de conduite. Au moins, il est confortable et pertinent dans la neige et les sentiers pour la pêche. Devrais-je me tourner vers la nouvelle version Onyx ou plutôt opter pour un Mazda CX-50 (sans turbo) pour avoir l’aspect pratique de l’Outback, avec plus de plaisir et de luxe? » - Steve
Réponse
Bonjour Steve,
Le Subaru Outback offre une formule pour ainsi dire unique dans le marché. La configuration de familiale intermédiaire surélevée offre une bonne habitabilité pour les passagers aux deux rangées de sièges, et même dans le coffre pour les bagages. La garde au sol est élevée (8,7 pouces pour la version Onyx), plus élevée même que beaucoup de VUS comparables, et le toit demeure assez bas pour y loger facilement des articles, comme un coffre de toit ou encore des vélos ou des skis.

Le Mazda CX-50 est certainement le véhicule qui s’en inspire le plus. Il est plus bas et plus long qu’un VUS traditionnel (comme le Mazda CX-5), mais sa garde au sol est élevée (8,6 pouces), ce qui réplique en quelque sorte la formule Outback, sans être une familiale à proprement parler. Par comparaison avec l’Outback, son empattement est plus long, mais sa longueur hors-tout est plus faible. Et c’est en termes d’espace intérieur que ça lui fait perdre des plumes. Les sièges relevés, ce n’est pas si mal, avec 889 litres contre 975 litres pour l’Outback, mais avec les sièges rabattus, il ne fait tout simplement pas le poids avec seulement 1595 litres contre 2141 litres pour l’Outback.
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Le Mazda a cependant un habitacle mieux soigné que le Subaru. L’effort que met Mazda dans la confection de ses habitacles est palpable notamment dans le choix des matériaux, la qualité de finition, la qualité des écrans et la rigueur de l’assemblage. L’habitacle du Subaru, bien qu’attractif en raison du design et des éléments technologiques, dégage une impression bon marché.

Agrément et performances
Autre point où le Mazda reprend du poil de la bête, c’est en termes d’agrément. La direction est nettement mieux calibrée que celle de Subaru, parce qu’elle offre davantage de résistance, ce qui donne l’impression d’avoir quelque chose entre les mains. Les mouvements de caisse sont aussi mieux contrôlés en raison d’une suspension plus ferme qui s’assoit mieux sur les routes du Québec. Finalement, la transmission à six rapports, bien qu’en manque de modernité, offre une sensation nettement plus connectée que la transmission à variation continue de Subaru, qui sape tout plaisir possible.
Sachez cependant qu’en comparant chacune des deux mécaniques de base, il n’y en a pas une qui aura l’avantage en termes de performance. Les deux en auront plein les bras. Néanmoins, en condition de hors-route sévère, je donnerais l’avantage au Subaru en raison de son rouage intégral à prise constante plus prévisible qu’un rouage réactif, même si ce dernier est amélioré dans le CX-50 par rapport aux autres modèles Mazda.

Un choix difficile
Comme vous pouvez le constater, chacun des véhicules nommés a ses avantages et ses inconvénients. Une chose me semble cependant claire : le Mazda vous procurera plus de plaisir au volant, mais il impose un compromis en termes d’espace intérieur. En ce sens, il peut remplacer un Subaru Outback, mais vous devrez être parcimonieux avec les bagages.
En terminant, sachez que le Subaru Outback est recommandé par RPM, mais que le Mazda CX-50 est encore en évaluation compte tenu de sa nouveauté et de sa performance lors de l’évitement d’obstacle.