Le passage à l’âge adulte s’accompagne de plusieurs étapes qui forgent la personnalité, et qui alimentent les souvenirs. Pour plusieurs, ça rime avec des études professionnelles, collégiales ou universitaires. Et pour certains, ça rime avec l’acquisition de la première voiture.
Tout le monde se souvient de sa première voiture. D’une part parce qu’il s’agit d’un achat important, mais aussi parce qu’elle est synonyme de tellement de choses. Elle est certainement associée à l’émancipation de l’adulte en devenir, qui s’affranchit tranquillement de ses parents. Elle est souvent reliée aux études, parce qu’elle est nécessaire pour pouvoir circuler entre l’école et le travail, entre les amis et les parents. Elle fait aussi partie des voyages, des sorties, des amourettes ou des premières peines d’amour.
Ma petite histoire
J’ai fait l’achat de ma première voiture en 2008. Malgré les mises en garde de tous les chroniqueurs automobiles quant à sa fiabilité hasardeuse et ses coûts de réparation élevés, j’ai choisi d’acheter une Volkswagen Jetta TDI 2003 qui affichait 96 200 km au compteur. 14 500 $ pour une GLS TDI de couleur bleu marine, avec des sièges en cuir beige et un toit ouvrant ; il ne manquait que la transmission automatique pour avoir la Jetta TDI la plus chère de l’époque. Eh oui, comme vous vous en doutez, elle était manuelle!
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Je me souviens très bien de la première fois que je l’ai conduite, pour l’essayer avant de l’acheter. Le couple à bas régime de son moteur de tracteur, combiné à ses sièges confortables et sa qualité de construction évidente m’avait immédiatement séduit. Dès lors, je n’avais d’yeux que pour elle.
Cette voiture m’a accompagné au Cégep, puis à l’université alors que j’étudiais en Sciences Infirmières à l’UQTR. Grâce à son bon confort et son autonomie de plus de 1000 kilomètres, je faisais la route entre mon Témiscamingue natal et mon appartement à Trois-Rivières sans jamais m’arrêter, tout en maintenant une consommation de 5,0 litres/100 km. Reléguée au titre de seconde voiture en 2012, elle m’a néanmoins servi à parcourir tous les villages du Témiscamingue pour prodiguer des soins à domicile.
Une affaire de famille
Comme toute bonne Volkswagen du début des années 2000, elle m’a coûté cher en entretien et en réparation, au grand amusement de mon père. Nous avons travaillé ensemble sur cette voiture, pour remplacer les freins, remplacer les roulements de roue, raccrocher un pare-chocs que j’avais enfoncé dans un banc de neige. Je me rappellerai toujours une fois où un tuyau de liquide de refroidissement a fendu sur la route 382, en direction de Latulippe-et-Gaboury. J’ai appelé mon père pour qu’il vienne me secourir. Arrivé au chevet de mon agonisante bagnole, il s’est empressé de me narguer, tout en m’apportant le secours dont j’avais besoin.
Bref, les souvenirs que j’ai avec cette voiture sont impérissables. Et je continuerai d’en avoir, parce que malgré ses 350 000 km bien sonnés, elle est encore dans mon garage. Je ne m’en sers plus souvent, mais chaque fois que je la conduis, je me retrouve 10 ou 15 ans en arrière. Et c’est là l’importance de la première voiture, les souvenirs que l’on se crée avec.
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