Fin d’année équivaut généralement à bilan, et c’est précisément l’exercice auquel je vais me livrer. Je vous présente dans ce texte les véhicules qui m’ont le plus impressionné au cours de la dernière année parmi les 150 que j’ai eu la chance de conduire.
Tesla Model 3
Tesla ne cesse de faire jaser, et ça continue dans ce palmarès. J’ai été séduit par la présentation intérieure simple, par l’efficacité de l’ordinateur intégré à bord, par le confort des sièges, par la bonne visibilité et par le comportement routier presque exemplaire de la voiture. Je ne peux que saluer l’efficacité de la motorisation, qui n’a pas d’égal dans l’industrie actuellement, en plus du mordant de la traction intégrale de la version à double moteur qui assure un hiver sans tracas.
Je dois aussi mettre l’accent sur la technologie qui connecte la voiture avec le constructeur, la transformant au rythme des mises à jour envoyées directement à la Model 3, qu’elle stationnée dans votre cour ou ailleurs. C’est fantastique, et ça devrait être adopté par les autres manufacturiers en raison des possibilités infinies que ça apporte.
Bien que la Tesla Model 3 soit réellement innovante et qu’elle force tous les fabricants automobiles à se botter les fesses pour avancer, elle n’est pas sans défauts. Si seulement le constructeur pouvait corriger les problèmes de conception de carrosserie et de peinture qui affligent le modèle depuis son arrivée et qui obligent les consommateurs à dépenser une bonne somme d’argent pour y installer, entre autres, une pellicule protectrice, cette bagnole s’approcherait de la voiture électrique rêvée.
Malgré ces bévues, elle mérite pleinement sa place dans ce palmarès.
Hyundai Veloster N
Sur la courte liste de véhicules à boîte manuelle – eh oui, il m’en fallait une dans le palmarès! – que j’ai conduits cette année se trouve une voiture sous-estimée. Une que l’on regarde en se demandant : mais c’est quoi ça? Depuis quand Hyundai fait-il des voitures de performance? Ça ne doit pas être très convaincant.
Détrompez-vous! Dites au revoir aux préjugés, Hyundai n’entend plus à rire.
Je dois dire que j’ai carrément été stupéfait par la Veloster N. Sa performance moteur, sa suspension adaptative, sa direction rapide et bien dosée n’ont rien à envier aux meilleurs pocket rocket. J’ai éprouvé un plaisir fou à enchaîner les courbes et à faire monter le régime moteur du 2,0 litres, qui ne fait qu’en demander davantage.
J’aime que, pour une fois, les modes de conduite ont un réel impact sur le comportement de la voiture. Passer du mode Confort au mode N transforme la petite bombe de parfaite banlieusarde à bête du nightlife.
La seule critique que je puisse faire concerne sa boîte manuelle qui manque de précision, particulièrement entre le second et le troisième rapport. Une lacune simple à corriger et qui mériterait un peu d’attention de la part du constructeur pour améliorer sa bagnole.
Toyota RAV4 Hybrid
La catégorie des VUS compacts est devenue le pain et le beurre des constructeurs automobiles, et ils redoublent d’efforts pour proposer des véhicules à la compétence difficile à battre. C’est précisément ce qu’est le RAV4 Hybrid, qui vient mettre un peu de rationnel dans cette courte liste récapitulative.
Ce qui impressionne d’abord avec le RAV4 Hybrid, c’est sa consommation de carburant. Avec une moyenne annuelle qui tourne autour de 6,5 L/100 km, il ne se fait pas mieux actuellement dans la catégorie. En outre, vous disposez d’une traction intégrale d’une réelle efficacité pour affronter les aléas des routes québécoises...
Mentionnons aussi le passage à la plate-forme TNGA qui a redonné un peu de vie au comportement routier du RAV4, qui pouvait jadis être considéré comme ennuyant. Maintenant, on se surprend à éprouver du plaisir à son volant, notamment en raison de sa direction très correcte, de sa mécanique puissante et de son confort de bon aloi. De plus, sa capacité de remorquage de 1 750 lb ajoute à sa polyvalence. Quoi demander d’autre? Ah oui : une version hybride rechargeable avec autonomie 100 % électrique digne de ce nom. Vous savez quoi? Elle s’en vient!
Comble du rationnel, le RAV4 Hybrid est d’une fiabilité à rendre jalouse... la fiabilité elle-même! Je ne peux que lui reprocher son prix qui monte rapidement quand on choisit les versions cossues, mais en contrepartie, la valeur de revente est excellente.
Passez un agréable temps des Fêtes, nous serons de retour, fidèles au poste, en janvier pour continuer de vous faire découvrir le merveilleux monde de l’automobile.
POURRAIT VOUS INTÉRESSER
VIDÉO : Essai éclair : Toyota RAV4 Hybride Limited 2019