La catégorie qui a jadis fait le bonheur des familles à travers l’Amérique du Nord a perdu des plumes depuis 10 ou 15 ans. Avec l’arrivée massive de VUS intermédiaires qui ont pris une part importante du gâteau, les fourgonnettes ont vu leurs ventes baisser avec les années.
Elles ont baissé à un point tel que plusieurs constructeurs ont carrément déserté la catégorie, laissant le plein plancher à quelques modèles bien précis :
- Chrysler Pacifica/Pacifica Hybrid
- Dodge Grand Caravan
- Ford Transit Connect
- Honda Odyssey
- Kia Sedona
- Mercedes-Benz Metris
- Toyota Sienna
L’arrivée récente de modèles comme le Mercedes-Benz Metris et le Ford Transit Connect est venu insuffler un peu de nouveauté dans cette catégorie autrement assez traditionnelle. Afin de voir comment ces sept modèles performent, en tenant compte de la fiabilité, de la valeur de revente et du rendement général, RPM a classé en ordre les cinq meilleurs achats de cette catégorie.
Prix |
Volume du coffre |
Consommation combinée |
Places assises | Puissance | |
Dodge Grand Caravan 2020 |
34 590 à 49 590 $ | 880/2230/3970 litres | 11,8 L/100 km | 7 | 283 ch. |
Honda Odyssey 2020 |
38 105 à 54 205 $ | 929/2452/3984 litres | 10,6 L/100 km | 7 ou 8 | 280 ch. |
Chrysler Pacifica 2020 |
39 790 à 57 090 $ | 914/2477/3978 litres | 10,8 L/100 km | 7 ou 8 | 287 ch. |
Kia Sedona 2020 |
33 790 à 43 490 $ | 960/2200/4022 litres | 11,5 L/100 km | 8 | 276 ch. |
Toyota Sienna 2020 |
35 750 à 51 865 $ | 1100/2470/4247 litres | 11,0-11,7 L/100 km | 7 ou 8 | 296 ch. |
5. Dodge Grand Caravan
Vénérable modèle s’il en est un, la Dodge Grand Caravan en est à sa treizième année sur le marché dans sa forme actuelle. Ayant subi des modifications significatives au fil du temps, elle a su conquérir bon nombre d’acheteur en raison de ses qualités premières qui sont la relative fiabilité et, surtout, le coût d’achat et d’entretien réduit.
Forte de son moteur V6 3,6 litres de 283 chevaux, la Grand Caravan est en mesure de déplacer en toute simplicité des passagers ou des bagages. En effet, la présence des sièges amovibles Stow’n Go est un avantage considérable pour les personnes qui se servent autant de la fourgonnette pour des raison familiales qu’utilitaires. Aussi, la grande disponibilité des pièces et sa conception simple font qu’elle est facile à entretenir et à conserver à long terme.
Parmi les défauts, mentionnons que les pièces de direction et de suspension ont une durabilité moyenne et tendent à montrer des signes de fatigue plus rapidement que la moyenne des produits concurrents. Aussi, son manque de modernité laisse l’impression qu’on circule à bord d’un véhicule démodé, alors que l’équipement à bord montre des signes de vieillesse, comme l’instrumentation ou le système audio. Heureusement, elle est offerte à un prix fort alléchant – en temps de promotion, s’entend – ce qui permet de compenser un tant soit peu ces défauts et permettant de la placer en cinquième position.
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4. Honda Odyssey
Honda est arrivée avec une fourgonnette digne de ce nom il y a un peu plus de 20 ans et cette même formule a perduré avec le temps, nous menant à la cinquième et actuelle génération. Elle mise sur plusieurs caractéristiques intéressantes comme le comportement routier affuté, la puissance et l’efficacité de son moteur V6 3,5 litres de 280 chevaux et le confort de son habitacle. De plus, elle propose une approche stylistique différente de ce à quoi on est habitué, ce qui peut être considéré comme un avantage.
L’Odyssey est proposée en de multiples versions. La livrée de base LX arrive avec un équipement très correct alors que la Touring, au sommet des déclinaisons, est munie d’équipement particulièrement intéressants pour les familles, comme un téléviseur arrière et un aspirateur. Selon les versions, elle est disponible avec sept ou huit places assises pour mieux accommoder les besoins des familles.
Cependant, tout n’est pas rose chez Honda avec l’Odyssey, qui a montré plusieurs défaillances au fil du temps. Il est notamment question des portières et du hayon électrique qui sont problématiques, tout comme le système d’info-divertissement qui a tendance à boguer. Pour le reste, certains acheteurs ont eu des problèmes avec la programmation de la transmission automatique à dix rapports. Aussi, des craquements ont tendance à faire surface à mesure que les kilomètres s’accumulent, signes d’une qualité de finition ordinaire. Ce bilan inhabituel pour une Honda place l’Odyssey en quatrième position.
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3. Chrysler Pacifica
Chrysler a frappé un grand coup en 2017 avec l’arrivée de la Pacifica, cette fourgonnette qui apportait à la fois un style différent et une approche plus luxueuse que ses rivales. Elle se démarquait aussi par sa livrée hybride, qui alloue un déplacement 100 % électrique pour une distance annoncée à 53 km, une première dans la catégorie.
Cette livrée hybride est propulsée par un V6 3,6 litres à cycle Atkinson qui est jumelé à deux moteurs électriques placés dans une unité motrice appelée transmission à variation électrique. La version régulière est, quant à elle, équipée d’un moteur V6 3,6 litres de 287 chevaux et d’une transmission automatique à neuf rapports. La Pacifica est proposée en de multiples versions, allant de la L de base jusqu’à la Limited toute équipée. Elle est aussi disponible, en option, avec une configuration à huit places assises. Les versions à essence sont disponibles avec les sièges Stow’n Go, pour un côté pratique augmenté.
Nous avons été séduits par l’approche stylistique de la Pacifica, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. On s’y sent bien, d’autant plus que l’espace à bord est généreux et que le niveau de finition est pratiquement au sommet de la catégorie. Elle propose également un bon comportement routier et raison de sa bonne suspension et de sa direction très agréable. Cependant, la fiabilité moyenne pour la version à essence et la fiabilité inférieure à la moyenne pour la version hybride, en plus de son prix d’achat élevé, vient plomber le bilan autrement positif de la Pacifica, la reléguant à la troisième place.
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2. Kia Sedona
Voilà une fourgonnette qui est malheureusement trop souvent oubliée. La Kia Sedona de troisième génération est arrivée il y a environ 5 ans et continue d’impressionner en raison de son rendement global. Elle offre une qualité de finition pour ainsi dire impeccable et un comportement routier stable. Le rapport équipement/prix est aussi une de ses forces avec les différentes versions, allant de la LX de base à la SX Tech toute équipée.
La puissance de la Kia Sedona est gracieuseté d’un moteur que nous connaissons bien dans la famille Kia. Il s’agit du V6 3,3 litres de 276 chevaux qui est jumelé ici à une transmission automatique à huit rapports, partagée avec le Sorento. Bien qu’il ne soit pas le plus rapide ni le plus économe de carburant, ce combo moteur/transmission est d’une grande douceur et déplace la lourde carcasse de la Sedona avec facilité. Contrairement à ses comparses, la Sedona n’est offerte qu’en configuration à huit places.
Parmi les points négatifs, le fait que les sièges de seconde rangée ne soient pas amovibles de quelque manière que ce soit, minimise l’aspect pratique habituellement retrouvé dans une fourgonnette. Notons également la fermeté assez grande de la suspension de même l’absence de disponibilité de sièges capitaine à la seconde rangée. La fiabilité peut être considérée dans la bonne moyenne et sa garantie de 5ans/100 000 km est également un atout. Ceci place donc la Sedona en seconde position.
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1. Toyota Sienna
2020 marque la dixième année de la Toyota Sienna sous sa forme actuelle, n’ayant pas été changée significativement depuis 2011. Des améliorations ont néanmoins été apportées au modèle en 2017, alors que la motorisation a été modernisée pour inclure un moteur V6 3,5 litres à injection directe et multipoint de même qu’une boîte automatique à huit rapports, toujours disponible autant en configuration à traction qu’avecrouage intégral. L’apparence, bien que désuète, a été aussi améliorée en 2017 pour la rendre plus récente, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
En matière d’équipement, la Sienna est bien garnie, à condition qu’on opte pour les versions de milieu de gamme LE ou SE, qui demandent un déboursé supplémentaire faisant grimper le prix au-delà de 40 000 $. En matière de comportement routier, la Sienna brille par la souplesse de sa suspension qui donne un bon confort de même que pour son agilité dans la moyenne. Son insonorisation est correcte, mais la qualité de finition laisse à penser qu’elle est mûre pour un rafraichissement en profondeur, qui devrait arriver l’an prochain.
Par contre, là où la Sienna ne cesse d’impressionner en comparaison avec ses rivales, c’est en matière de fiabilité, de valeur de revente et de coût total de possession. Ces éléments rationnels compensent pour un rendement global qui mériterait un peu d’attention de la part du constructeur et placent la Sienna en première place.
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