L’engouement pour les véhicules électriques bat son plein. Le Québec, l’endroit au Canada où l’adoption des véhicules électriques est la plus forte, enregistre depuis quelques années une hausse fulgurante de la demande au point de créer une pénurie dans le marché.
Avec des rabais aussi élevés pour l’achat d’un véhicule électrique, propulsé par une énergie propre, renouvelable et, surtout, abordable, on comprendra les consommateurs québécois de vouloir délaisser leur voiture thermique en faveur de l’électrique. Un phénomène est toutefois observable sur le terrain : l’accessibilité parfois restreinte de certains modèles. À quoi pouvons-nous attribuer cette situation? Voici quelques explications.
Des retards qui s’accumulent
Il n’y a pas que la demande élevée qui a causé cette pénurie de véhicules. Durant la pandémie de COVID-19, presque tous les constructeurs automobiles ont dû temporairement suspendre leurs activités manufacturières. Les fournisseurs de pièces ont eux aussi arrêté leurs opérations et réduit l’offre de composants pour construire les véhicules. Ceci a causé énormément de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement des concessions. Pensons entre autres aux semi-conducteurs, ces pièces cruciales au bon fonctionnement des véhicules modernes dont la pénurie persiste encore au moment d’écrire ces lignes.
Tout cela a donc contribué à réduire le nombre de véhicules neufs dans le monde. À titre de référence, en 2022, plus de 4 millions de véhicules n’avaient pas été construits en raison des problèmes d’approvisionnement en pièces. Bien que l’année 2023 montre des signes d’amélioration, les plus récentes projections estiment néanmoins qu’environ 2 millions de véhicules ne seront pas construits d’ici la fin de l’année.
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Les marchés prioritaires
Il y a également les marchés prioritaires. Bien que le Québec et le Canada aient implanté des lois zéro émission qui, au cours des prochaines années, forceront les constructeurs automobiles à commercialiser un certain nombre de véhicules électriques dans notre marché, ce n’était pas le cas jusqu’à tout récemment. Or, les constructeurs priorisaient les marchés où une telle norme existe déjà, comme la Norvège.
Il faut donc s’armer de patience quand on commande un véhicule électrique. Le positif dans tout ça, c’est que les longs délais d’attente vous laisseront amplement de temps pour bien vous informer afin de savoir par où commencer lors de l’achat.
Cela vous laissera également le temps de bien magasiner votre borne de recharge à domicile – accessoire essentiel quand on est propriétaire d’un véhicule électrique – ainsi que votre assurance auto.
Une assurance adaptée à votre situation
Même s’il est vrai que les primes d’assurance des véhicules électriques peuvent paraître élevées par moment, elles ne sont pas nécessairement plus coûteuses que celles d’un véhicule thermique. En fait, la prime de votre assurance auto ne dépend pas seulement du fait que vous ayez un véhicule électrique ou un véhicule thermique, elle dépend aussi de votre situation, de l’endroit où vous habitez, de vos habitudes de conduite, de votre historique de sinistres et de plusieurs autres facteurs. Sachez aussi que certains assureurs offrent même des rabais sur la prime d’assurance d’un véhicule électrique. Qui sait, peut-être qu’assurer un véhicule électrique vous coûtera moins cher que vous ne l’auriez imaginé!