Le vendredi 12 juin dernier, Lexus conviait les journalistes Icar, ancien aéroport devenu piste de couse, pour se familiariser avec les capacités des véhicules à connotation sportive commercialisée par la marque haut de gamme de Toyota.
Dès son apparition sur le marché en 1989, et tout au long des années ’90, Lexus a tenté, tant bien que mal, de s’accaparer des parts de marché des voitures de luxe. Alors que certains qualifiaient ces voitures de «Toyota avec du cuir», d’autres n’hésitaient à affirmer qu’elles étaient des copies conformes au Mercedes-Benz et aux BMW de l’époque.
Petit à petit, Lexus a forgé sa personnalité afin qu’on cesse de l’accuser de ces deux clichés. Dans le but de conquérir un marché de voitures à la fois luxueuses et sportives, Lexus a lancé sa division F. De cette dernière sont nées en 2006 la berline IS F ainsi que la version conceptuelle de la LFA en 2007. Depuis ce temps, Lexus consolidé ses efforts afin de faire de ses voitures, de véritables concurrentes aux européennes qui dominent ce marché.
Pour apprendre à connaître une voiture, la rue, c’est bien, mais la piste est définitivement un meilleur endroit.
Pour l’occasion, cinq modèles ont été mis à l’essai : IS 350 AWD, GS 350 AWD, RC 350 AWD, RC 350 Propulsion et RC F.
J’ai débuté l’expérience au volant de l’IS 350 AWD. Après tout au plus deux tours de piste, j’avais déjà oublié que j’avais entre les mains une berline. La rigidité du châssis m’a épaté. N’étant pas des plus familiers avec le circuit situé à Mirabel, elle m’a permis de repérer les endroits clés de la piste.
Changement de monture : je me lance dans les courbes à bord de la GS 350 AWD. Au premier coup d’œil, malgré ses dimensions qu’on ne peut qualifier de compactes, mes attentes étaient relativement élevées.
Il ne m’aura fallu que quelques virages pour constater que la piste n’est pas l’endroit de prédilection pour cette berline de luxe. J’avais l’impression de valser - littéralement - sur le siège du conducteur tellement le soutien latéral était absent.
Par contre, pour le notaire ou le médecin qui se rend au bureau quotidiennement, il s’agit du véhicule tout désigné considérant le V6 de 3,5 litres développant 307 chevaux-vapeur, le silence de roulement et le confort qu’elle procure.
En guise de dessert, j’ai gardé la RC F pour la fin. Quel délice! Autant en mode Eco, la voiture se comporte comme un ange, autant en mode Sport S+, on dirait que des cornes lui poussent instantanément. Il suffit de tourner la roulette et elle devient celle qui ne veut voir aucune voiture devant. Sa sportivité mérite une main d’applaudissement!
Étant un fier partisan de la troisième pédale, j’ai eu l’impression de ne pas avoir été témoin du même plaisir que j’aurais pu ressentir avec une boîte manuelle. Heureusement, et le mode manuel accompagné des palettes de sélection des rapports situées au volant représentait une forme de compromis acceptable.
Seul regret, s’il en est un, n’ayant pas encore eu la chance de prendre le volant de quantité de voitures, il est difficile pour moi de comparer la conduite de ces quelques Lexus avec celles de leurs concurrentes respectives.
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