Le PDG de Tesla, Elon Musk, a affirmé par le biais de son compte Twitter, que la compagnie procéderait à une mise à jour du logiciel interne de la Model 3, permettant ainsi de régler le problème de freinage soulevé par Consumer Reports.
À LIRE AUSSI : Tesla Model 3 : après la folie, la réalité
Ce gazouillis est arrivé peu de temps après que l’organisme américain indépendant ait annoncé, lundi, qu’il ne recommanderait pas la Tesla Model 3 en raison d’une distance de freinage trop longue, d’un écran de commande central trop difficile à utiliser et d'un confort perfectible.
Consumer Reports a obtenu une distance moyenne de 46,3 mètres (153 pieds) pour un freinage d’urgence de 96 km/h (60 mi/h) à 0. Cette distance surpasse de plus de deux mètres celle requise par un Ford F-150 pour la même épreuve.
En réaction à cette nouvelle, Elon Musk a d’abord affirmé que les tests internes effectués par la compagnie avaient mené à une moyenne significativement meilleure de 40,5 mètres (133 pieds), laissant planer un doute sur la compétence de l’organisme. Il a aussi laissé entendre que le modèle testé était un véhicule de début de production. Selon lui, plusieurs petites améliorations – comme des bruits de vent plus faibles – ont été apportées au véhicule depuis son introduction.
Il a cependant souligné, quelque temps plus tard, qu’il était possible qu’il y ait un problème dans l’algorithme de calibration du freinage de certains modèles. Toujours selon lui, une reprogrammation Over-The-Air (via Internet), aux frais de Tesla, permettra de corriger le problème.
« Avec de la calibration, nous pourrons améliorer le freinage au-delà des spécifications initiales. Tesla n'arrêtera pas tant que la Model 3 n'aura pas un meilleur freinage que n'importe quelle voiture comparable », a-t-il tweeté.
Consumer Reports a rétorqué qu’il serait prêt à tester, à nouveau, le véhicule une fois que la mise à jour serait effectuée.
La Tesla Model 3, considérée comme le véhicule qui permettra à l’entreprise californienne d’atteindre la rentabilité, tente toujours de parvenir à son plein rythme de production. Selon l’échéancier actuel, le rythme de croisière de 5 000 unités par semaine devrait être atteint d’ici la fin de juin.