Cadillac a introduit, en 2017, une technologie de communication entre les véhicules (V2V) et avec les infrastructures (V2I) sur la CTS. Il s’agit actuellement du seul véhicule commercial à proposer une telle technologie en Amérique du Nord. Or, les choses changeront en 2021 alors que Toyota commencera à équiper certains de ses véhicules de cette technologie.
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Déjà plus de 100 000 véhicules Toyota « parlants » circulent sur les routes du Japon, où la technologie est disponible depuis 2015. Le fonctionnement est simple : le véhicule utilise une fréquence radio à ondes courtes dédiée pour émettre des informations quant à sa vitesse, sa direction et son emplacement aux voitures environnantes munies de la même technologie dans un rayon maximal de 300 mètres.
Ceci permet donc aux véhicules de prédire si une collision avec un autre véhicule est imminente. Si c’est effectivement le cas, le conducteur est averti et les mesures nécessaires à l’évitement de l’impact peuvent être prises.
Les fabricants automobiles demandent depuis un certain temps que les autorités américaines légifèrent sur cette technologie afin d’établir un système de communication standard permettant aux véhicules de toutes les marques de parler le même langage. En 1999, les constructeurs automobiles se sont approprié la fréquence 5,9 GHz pour qu’elle soit consacrée à la communication entre les véhicules et à la communication avec les infrastructures.
En décembre 2016, le gouvernement de Barack Obama avait proposé que tous les véhicules vendus en sol américain soient équipés d’une telle technologie et que la fréquence choisie soit réservée à cette fin. Cette proposition n’a toujours pas été entérinée par le Congrès.
Cette annonce de la part du constructeur japonais Toyota vise, entre autres, à inciter les autres manufacturiers à emboiter le pas et à équiper, eux aussi, leurs véhicules de cette technologie.
Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), plus de 600 000 impacts seraient évités annuellement si tous les véhicules étaient équipés de la communication entre véhicules, ce qui occasionnerait une économie totale d’environ 71 milliards de dollars annuellement.