Une technologie propre qui suscite beaucoup de curiosité en ce moment est assurément la pile à combustible. La technologie, également connue sous l’appellation FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle), se base sur l’approvisionnement en hydrogène pour recharger très rapidement le réservoir du véhicule, un peu à la manière des véhicules qui carburent à l’essence.
Le problème, c’est qu’à l’instar de certains véhicules entièrement électriques, les quelques modèles offerts sur le marché qui carburent à l'hydrogène sont encore assez dispendieux pour la masse. Le principal obstacle à l’heure actuelle demeure la disponibilité de l’hydrogène – et son coût de transformation –, la plupart des stations de recharge étant concentrées en Californie.
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Au Québec, Montréal et la capitale seront bientôt équipées de stations-service avec pompes d'approvisionnement en hydrogène. L’offre est toutefois bien maigre à côté de l’industrie pétrolière et de la multiplication croissante des bornes de recharge électrique.
Il y a toutefois une lueur d’espoir dans cette avenue, comme l’a découvert le site Automotive News dans une entrevue avec Matt Harrison, directeur des ventes et du marketing pour la division européenne de Toyota. Ce dernier a déclaré que le prix des véhicules à pile à combustible de troisième génération diminuerait de manière significative au cours de la prochaine décennie, et que les tarifs visés seraient équivalents à ceux des modèles hybrides.
Le constructeur qui commercialise déjà la Mirai n’en est qu’à sa première génération. La deuxième génération à hydrogène est attendue d’ici quelques années, tandis que la troisième devrait voir le jour dans une décennie.
C'est certainement une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais il faudra que l’approvisionnement en énergie soit repensé pour accueillir un nombre croissant d’automobilistes intéressés par cette autre solution verte.
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