ZF, ce populaire équipementier allemand mieux connu pour ses boîtes de vitesses, serait à préparer tout un groupe motopropulseur électrique pour assister les constructeurs d’automobiles dans leur transition énergétique. Prévue pour 2025, cette motorisation, que l’entreprise nomme e-drive, serait nettement plus efficace et moins coûteuse à produire que les systèmes actuellement sur le marché.
Selon les dires de ZF, l’industrie de l’automobile serait actuellement en forte demande pour des groupes motopropulseurs électriques. Cela inclut également tout ce qui l’entoure, comme les onduleurs, les transmissions et les logiciels. Au total, la valeur qu’on attribue à cette attente se chiffrerait à environ 26 milliards $ US.
ZF compte donc profiter de cette forte demande pour introduire son système e-drive. Ce qu’on comprend de ce nouveau groupe motopropulseur, c’est qu’il serait plus compact, plus léger et moins coûteux pour les constructeurs d’automobiles. Il serait surtout entièrement modulable, ce qui permettrait de le rendre plus souple afin d’accommoder différents types de véhicules. Par exemple, ZF affirme que l’e-drive serait à la fois compatible avec des véhicules grand public et commerciaux.
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Pour arriver à ses fins, ZF aurait épuré sa motorisation électrique à des endroits-clés afin d’éviter les pertes et lui permettre d’être plus efficace énergétiquement, tout en réduisant la quantité de matière première requise pour la construire. ZF promet d’ailleurs que la construction de l’e-drive nécessitera 10 % moins de matières brutes que la moyenne des groupes motopropulseurs électriques.
Au moment où on la mettra à la disposition des constructeurs, l’e-drive sera proposée en une seule configuration, mais 2 autres versions suivront peu de temps après afin d’accommoder un plus vaste spectre de configurations. ZF ajoute que sa grande souplesse permettrait à l’e-drive d’incorporer une architecture électrique à 400 ou à 800 volts ; elle permettrait également d’incorporer des moteurs électriques synchrones ou asynchrones (à induction) affichant une puissance pouvant varier de 67 à 738 chevaux.
Il est intéressant de voir que même les équipementiers classiques se tourner vers les technologies électriques. Le système e-drive de ZF permettra sans doute d’accélérer la démocratisation de la voiture électrique et de réduire les coûts de production. Reste à voir maintenant quels constructeurs choisira l’e-drive, et comment cela affectera l’efficacité énergétique des véhicules.
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