À l’instar des quelques joueurs encore présents dans cette catégorie plus « traditionnelle », Toyota relance une fois de plus sa grande berline Avalon pour 2019, le modèle venant d’être dévoilé au Salon de Détroit cette semaine.
Comme prévu, la nouvelle berline pleine grandeur est plus longue, plus large et plus basse que jamais, en plus d’avoir un empattement allongé de quelques millimètres. Le résultat se traduit évidemment par un habitacle plus logeable, un aspect que maîtrisait déjà plutôt bien l’Avalon jusqu’ici.
Le constructeur ne déroge pas de sa stratégie en matière de motorisation. C’est donc un V6 de 3,5-litres de cylindrée qui s’occupe de mouvoir cette Toyota aussi luxueuse qu’une… Lexus! Toutefois, la puissance du 6-cylindres a grimpé quelque peu, à l’image de la plus récente Camry. Il faut s’attendre à une puissance au-delà des 301 chevaux-vapeur, mais pour l’instant, Toyota n’a pas divulgué cette information encore.
Accouplée à ce bloc, une nouvelle boîte de transmission automatique à 8 rapports acheminera toute cette cavalerie aux roues motrices avant, Toyota refusant une fois de plus de doter sa berline d’un rouage intégral. Mentionnons également que nos voisins américains seront plus chanceux avec l’Avalon, le modèle américain pouvant être commandé avec une motorisation hybride.
L’Avalon pourra aussi s’ajuster à l’humeur de son conducteur, la magie de l’électronique pouvant modifier le comportement de la voiture à la simple pression d’un bouton. Et puisqu’il s’agit d’un nouveau modèle, les dispositifs de sécurité sont très nombreux.
Il est clair que le département de design a voulu rajeunir – c’est le cas depuis 2013 au moins – la silhouette de sa berline phare. Le bouclier est agressif au possible et semble même s’inspirer de ce qui se fait chez Lexus, tandis que le profil de la berline ne fait qu’amplifier l’effet de longueur. Finalement, la portion arrière se veut plus sobre malgré tout.
L’habitacle est quant à lui très impressionnant, surtout quand on le compare à la berline Camry qui cherche peut-être à trop en faire. La planche de bord avec cette portion centrale flottante est très élégante, tandis que le sentiment de qualité saute aux yeux.
Il y a bien entendu l’écusson qui entre en ligne de compte, mais il est difficile de comprendre pourquoi une majorité de consommateurs préfèrent se tourner vers la Lexus ES (techniquement identique à la berline Toyota) au lieu d’opter pour une Avalon aussi luxueuse et moins dispendieuse à acquérir. Peut-être que Toyota a enfin trouvé une formule gagnante pour sauver le modèle. On le saura assez tôt, la nouvelle venue étant attendue tard au printemps prochain.