Depuis quelques semaines, une rumeur circule en ligne à l’effet que la Chevrolet Camaro, cet iconique coupé sport américain dont le nom remonte à 1967, se transformera éventuellement en berline électrique. Bien que General Motors n’ait encore rien mentionné sur le sujet, il demeure intéressant d’analyser le sort de la sportive qui, on doit le noter, enregistre des ventes à la baisse depuis quelques années.
À titre de référence, Chevrolet n’a commercialisé qu’un peu plus de 30 000 Camaro au Canada et aux États-Unis l’année dernière. Pendant cette même période, plus du double des exemplaires de la Ford Mustang ont trouvé preneur sur le même territoire, sans compter le fait que Ford vend actuellement plus de Mustang Mach-E électriques que de Mustang ordinaires.
Il serait donc tout à fait raisonnable d’assumer que Chevrolet pourrait carrément retirer la Camaro de sa gamme afin de faire de la place pour sa prochaine génération de véhicules électriques ou - ce qui est plus probable -, transformer sa sportive en véhicule électrique comme certaines de ses récentes esquisses le sous-entendent.
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Rappelons que, lors de son annonce de l’introduction de 30 nouveaux véhicules électriques d’ici 2025, General Motors avait présenté la silhouette de quelques-uns de ses futurs modèles. L’un d’entre eux était une voiture dont la ligne de toit est étrangement similaire à celle de la Camaro. Le média Automotive News proclame qu’il s’agirait en réalité d’une berline portant le même nom, mais personne chez Chevrolet n’a encore confirmé ces dires.
Chose certaine, grâce à son architecture électrique modulable Ultium, General Motors dit pouvoir produire un grand nombre de véhicules électriques de tous genres et de toutes tailles afin de bien s’adapter aux divers besoins des consommateurs. Un coupé sport, une berline ou, même, un VUS portant le nom Camaro sont toutes des possibilités.
Mais d’ici là, la Camaro est encore parmi nous dans son format actuel avec plusieurs choix de moteurs, dont un 4-cylindres turbocompressé de 2,0 litres, un V6 de 3,6 litres, un V8 de 6,2 litres et, même, une version suralimentée de ce moteur d’une puissance de 650 chevaux sous le capot de la ZL1. Une version électrique de cette icône de l’industrie de l’automobile américaine ne ferait que l’aider à faire la transition vers le monde de demain sans nécessairement réduire ses performances.
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