Véhicules électriques : l’Ontario et le fédéral investissent un milliard de dollars dans une usine de composants de batteries

L’électrification des transports apporte son lot d’opportunités et tout ce qui touche le développement des batteries représente pratiquement une nouvelle ruée vers l’or. Chaque pays et province veut sa part du gâteau et les annonces sont nombreuses à ce chapitre ces derniers temps, même au Québec.

Cette fois, c’est au tour du gouvernement fédéral et du gouvernement de l’Ontario d’annoncer des investissements importants dans le développement d’une nouvelle une usine de composants de batteries pour véhicules électriques dans l’est de l’Ontario. Il s’agit d’un investissement de près d’un milliard de dollars combiné pour les deux paliers de gouvernements.

Salon la Presse canadienne, l’usine Umicore, qui est, située dans le canton de Loyalist, profitera de nouveaux investissements afin qu’elle soit en mesure de produire des composants entrant dans la fabrication de batteries de véhicules électriques. Plus précisément, l’installation fabriquera des matériaux actifs de cathode (CAM) et des matériaux actifs précurseurs de cathode (pCAM).

Ottawa s’apprête à investir 551,3 millions de dollars dans le projet alors que, de son côté, le gouvernement de l’Ontario prévoit dépenser jusqu’à 424,6 millions de dollars dans le projet. Il s’agit ici d’un premier projet d’investissement, car deux autres usines de batteries pour véhicules électriques sont également en préparation en Ontario, selon ce qu’il est possible d’apprendre, notamment à St-Thomas et à Windsor.

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Le ministre ontarien du Développement économique, Vic Fedeli, déclare que la production devrait commencer au début de 2026 et que l’usine, qui comprend à terme près de 600 employés, devrait produire suffisamment de matériaux de batteries pour soutenir la production de 800 000 véhicules électriques par an.

Le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, affirme que l’usine d’Umicore, dont la maison mère est basée en Belgique, apportera de grands avantages économiques à l’Ontario et renforcera la position du Canada en tant que « fournisseur vert de choix ».

Grâce à l’abondance d’énergie propre au Canada, l’installation sera presque carboneutre dès le lancement de la production.