Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a bien l’intention d’atteindre son objectif de voir 100 000 véhicules rouler sur les routes de la Belle Province avant l'an 2020. Du moins, c'est ce qu'affirmait au quotidien La Presse, le nouveau ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Jacques Daoust, .
Le principal intéressé a l’intention de forcer les constructeurs à commercialiser plus de véhicules à propulsion électrique afin d’arriver au chiffre ambitieux de 100 000 véhicules rechargeables d’ici 2020. Dans son entrevue avec La Presse, Jacques Daoust a ajouté : « S’il faut faire des changements législatifs, on les fera, on ne devrait pas être timorés dans notre façon de faire parce que l’objectif est ambitieux ».
Il faut se rappeler que jusqu’ici, les automobilistes québécois n’ont même pas surpassé la marque des 9000 véhicules électriques et hybrides enfichables vendus. Québec a donc cinq ans pour convaincre plus de 90 000 utilisateurs de faire le saut vers l’électrique. Bien entendu, l’industrie devra suivre le mouvement, car en ce moment, le prix des véhicules électriques et hybrides rechargeables n’est pas à la portée de tous.
La Province de Québec a l’intention de s’inspirer de l’État de la Californie en imposant une loi « zéro émission » aux différents constructeurs. Ce genre de législation existe déjà depuis plusieurs années dans l’État du sud des États-Unis. Par exemple, entre 2009 et 2011, le pourcentage de véhicules à zéro émission vendus sur le territoire californien devait être de 11%. Ce chiffre est passé à 12% entre 2012 et 2014, tandis qu’il est désormais à 14% depuis le début de 2015, et ce, jusqu’à la fin de 2017. Tout constructeur qui ne peut arriver à atteindre ce pourcentage doit payer des amendes à l’État.
Un constructeur qui met l’épaule à la roue en matière de véhicules à zéro émission accumule des crédits qui lui permettent d’éviter de devoir débourser des amendes. En revanche, un constructeur qui n’atteint pas le pourcentage de véhicules à zéro émission prescrit par la loi s’expose à des amendes sévères.
Le ministre Daoust est clair : il y aura une loi de déposée à cet effet au courant de l’année. Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction de l’industrie face à cette décision législative. Et n’oublions surtout pas les consommateurs dans ce dossier. Après tout, ce sont eux qui achètent les automobiles, qu’elles émettent des émanations toxiques ou non!
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