La petite ville de Sandvika en Norvège a vibré sous la force de l’explosion d’une station de recharge à hydrogène. Heureusement, les habitants ont eu plus de peur que de mal, mais les fabricants Toyota et Hyundai suspendent la vente des Mirai et Nexo.
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Avec l’expansion de la commercialisation des véhicules à hydrogène et la multiplication des points de service pour les alimenter, il était presque inévitable qu’un jour ou l’autre, cette nouvelle survienne : une station a explosé. Et pour l’instant, la cause de l’incident est toujours inconnue.
La bonne nouvelle, c’est qu’aucun individu n’a péri sous la force de la déflagration puisqu’il n’y avait personne sur le site. Deux blessés ont toutefois été signalés suite au déploiement des coussins gonflables dans leur véhicule, provoqué par l’onde de choc.
Cette station sous la bannière Uno-X a ouvert ses portes en novembre 2016. Des spécialistes danois se sont joints aux Norvégiens pour les aider dans leur enquête, et par mesure de sécurité, le gouvernement de la Norvège a mis toutes les stations du pays sous tutelle, et à l’arrêt, le temps d’évaluer les risques qui pourraient s’appliquer aux autres points de service.
Conséquemment, Toyota et Hyundai, avec la berline Mirai et le VUS Tucson/Nexo, ne peuvent plus alimenter leurs produits fonctionnant à l’hydrogène. Sans possibilité de ravitaillement, les deux géants asiatiques ont temporairement mis un terme à la vente de leurs véhicules.
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