FCA pourrait revenir à la charge pour s'allier avec le constructeur Renault, mais comme l’a mentionné son président et directeur général Mike Manley en entrevue avec l’agence de presse Reuters, le groupe italo-américain peut très bien se tirer d’affaire sans partenaire. Ou même aller voir ailleurs.
Lorsque les négociations ont cessé au début du mois de juin dernier, ce sont les instances gouvernementales françaises qui sont intervenues pour imposer un délai aux décideurs de Renault, également partenaire des marques Nissan et Mitsubishi. Car rappelons-le, le gouvernement français est actionnaire du constructeur Renault.
Mike Manley a aussi indiqué qu’il n’était pas obligatoire de trouver un partenaire dans l’industrie automobile : « Il existe des coopérations qui peuvent aider dans des technologies spécifiques. Il y a des coopérations lorsque nous réfléchissons à l'interface consommateur-voiture […] Vous pourriez voir des collaborations qui n'auraient jamais existé dans le passé », a-t-il déclaré.
La tête dirigeante veut que le groupe FCA travaille surtout à améliorer sa profitabilité au fil des prochaines années, quitte à réduire la production globale.
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Du côté de Renault, selon des courriels obtenus par le Wall Street Journal, des pourparlers seraient en cours pour que l'entreprise réduise ses parts (actuellement à 43,4 %) dans le constructeur Nissan. Ces discussions auraient pour but de réanimer les négociations avec FCA pour une éventuelle fusion.
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