Que diriez-vous d’un moyen de transport en commun qui ne nécessiterait pas d’élargir les routes actuelles? La construction du nouveau pont Champlain en est un parfait exemple, le nombre de voies prévues étant le même que sur l’ancienne structure. Pourtant, le nombre de véhicules sur nos routes augmente sans cesse à cause d’un système de transport en commun mal adapté aux besoins de la population.
Un ingénieur chinois a pensé à une solution qui survolerait la lourde circulation urbaine causée par le trop grand nombre d’automobilistes. Au cas où vous ne le sauriez pas, la Chine est aux prises avec ces problèmes de circulation plus alarmants, ceux-ci étant à l’origine de ces épisodes de smog incroyables dans les mégapoles du pays oriental.
L’idée de Song Youzhou entend rouler par-dessus deux voies routières en ayant ses roues ancrées dans une paire de rails placées de part et d’autre de l’artère. Ce nouveau genre de transport proposé – est-ce un train, est-ce un autobus – pourrait transporter jusqu’à 1400 usagers, soit l’équivalent de 40 autobus. Cette réduction du nombre de bus sur les routes voudrait également dire moins de pollution en plus de réduire le nombre de véhicules sur les routes.
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Les dimensions envisagées parlent d’un véhicule d’une soixantaine de mètres de long, tandis que ce dernier permettrait à des véhicules d’une hauteur maximale de 2,1 mètres (ou un peu moins de 7 pieds) de circuler sous la structure roulante.
L’idée sera d’ailleurs mise à l’essai dans la ville de Changzhou afin d’observer sa faisabilité et son potentiel. Il faudra suivre le développement de cette innovation, surtout en Chine où la pollution est rendue à un niveau des plus inquiétants.
Quant au problème québécois du transport en commun, cette solution originale serait beaucoup plus difficile à implanter, compte tenu des infrastructures en place, mais également à cause de la population réduite par rapport à la Chine.
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