Cette semaine, nous avons appris que les marques de voitures exotiques italiennes Ferrari et Lamborghini ont toutes deux suspendu la vente et les livraisons de leurs véhicules en territoire russe. Maranello et Sant’Agatha se joignent donc à une liste de plus en plus longue de marques d’automobiles qui mettent leurs activités sur pause en Russie en signe de contestation devant l’illégalité de l’attaque russe. L’impact est gigantesque en termes financiers pour les constructeurs d’automobiles qui ne livrent plus de véhicules. La Russie demeure un marché extrêmement important, notamment pour les marques de luxe et de prestige. Ferrari et Lamborghini s’inscrivent à la suite de Jaguar, Land Rover, BMW, GM, Daimler, Honda, Toyota, Mazda, Ford, Aston Martin et Volvo.
Toutefois, malgré les pressions internationales, certains constructeurs comme Hyundai refusent d’interrompre la vente de véhicules en Russie considérant que les pertes financières seraient trop importantes.
- À LIRE AUSSI : Effondrement du rouble : GM, Audi, Jaguar et Nissan suspendent leurs ventes en Russie
- À LIRE AUSSI : Ferrari Daytona SP3 2022 : hommage, exotisme et puissance
![Lada_Niva_Urban_4X4_2022](https://rpmweb.ca/medias/2020-lada-4x4-russian-spec-1.jpg)
Lada
Avec plus de 350 000 véhicules vendus en Russie en 2021, AvtoVAZ, la maison-mère de Lada détient quelque 21 % des parts de marché dans les véhicules neufs. Évidemment, le monde ne vit pas en vase clos, et les sanctions économiques frappent durement la production des véhicules car environ 20 % des composants nécessaires à la fabrication des Lada provient de l’extérieur des frontières. Par conséquent, Lada est contrainte d’interrompre sporadiquement l’assemblage de ses véhicules.
Les autres constructeurs
Il n’y a pas que Lada qui est dans cette situation. Plusieurs autres constructeurs d’automobiles sont dans une situation similaire et pour deux raisons. Primo, l’approvisionnement est extrêmement difficile dans le contexte actuel ; et secundo, les constructeurs cessent leurs opérations en signe de protestation. Dans cette liste, on compte sur Hyundai, Volkswagen et Ford.
![Hyundai](https://rpmweb.ca/medias/https3A2F2Fs3-ap-northeast-1.amazonaws.com2Fpsh-ex-ftnikkei-3937bb42Fimages2F52F12F32F92F26179315-3-eng-GB2FCropped-1586959713RTX140M4.jpeg)
Contrarié, le président Poutine menace maintenant les constructeurs d’automobiles qui ont temporairement interrompu la fabrication de voitures de nationaliser leurs installations. Outre le fait de saisir physiquement les lieux, on voit difficilement comment et pourquoi les constructeurs voudraient continuer à utiliser ces usines si elles ne leur appartiennent plus. Quoiqu’il en soit, c’est une autre stratégie d’intimidation exercée par la présidence russe.
POURRAIT VOUS INTÉRESSER
VIDÉO : Est-ce vrai que Lada revient au Canada?