Subaru n’a pas commercialisé une WRX à hayon depuis 2007. Avec la montée en popularité des VUS et des véhicules polyvalents, le moment est idéal pour la raviver. Subaru comprend donc le marché et réintroduit une déclinaison familiale de sa populaire sportive. Il y a cependant un léger détail : elle n’est pas prévue pour notre marché. Évidemment.
Les images que vous apercevez à l’écran proviennent de Subaru Australie. En effet, il s’agit de la déclinaison Sportswagon qui s’ajoute à la gamme Subaru WRX là-bas. Ce modèle est, en réalité, une Subaru Levorg vendue sur d’autres marchés, mais dont le moteur de 1,8 litre a été remplacé par le bloc turbocompressé de 2,4 litres de la berline WRX. Celui-ci produit les mêmes 271 chevaux et produit un couple de 258 livres-pieds.
La seule différence mécanique avec la berline WRX réside dans le fait que la Sportswagon n’est offerte qu’avec une transmission à variation continue (CVT). La boîte de vitesses manuelle n’est pas offerte sur cette déclinaison.
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Il y a aussi quelques distinctions esthétiques notables comme le retrait des contours d’ailes et des bas de caisse noirs. Ceci confère à la Sportswagon une allure un peu plus raffinée et moins utilitaire que la berline, une ironie en soi considérant le fait que la grande majorité des VUS d’aujourd’hui sont essentiellement des familiales fortifiées.
Le marché nord-américain boudé
Le fait que Subaru n'ait même pas considéré d'importer cette WRX Sportswagon sur notre marché démontre clairement à quel point elle a d’autres chats à fouetter ici. Sans aucune surprise, le constructeur mise plutôt sur la multiplication des VUS, lesquels continuent d’enregistrer des ventes phénoménales par rapport aux voitures.
La seule façon logique pour Subaru d’introduire la Sportswagon, ce serait en élevant sa garde au sol et en lui ajoutant des contours d’ailes en plastique et un support de toit, puis de changer son nom pour Cross quelque chose. Subaru WRX-Cross ? Le pire, c’est que ça fonctionnerait.
Mais une telle stratégie pourrait venir bouleverser les ventes du Crosstrek, lequel n’est rien de plus qu’une Impreza des montagnes. On constate toutefois que la gamme de Subaru en Australie est presque identique à la nôtre, à l’exception de l’Ascent. Si le marché australien peut se permettre de commercialiser à la fois une Impreza, un Crosstrek, un Outback et une WRX Sportswagon sans se cannibaliser, pourquoi le nôtre ne pourrait-il pas en faire autant ?
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