Depuis des années, les amateurs de Subaru attendent une version plus pimentée de la BRZ. Il semble que cette patience soit sur le point d’être récompensée puisque Subaru É.-U. annonce l’introduction d’une version tS de la BRZ et du même souffle, une évolution de la WRX STI avec la variante Type RA est présentée. Chacune sera construite à 500 unités pour le marché étasunien, pour le Canada, on ne le sait toujours pas!
Pensé en fonction du Concept BRZ STI 2015, on reconduit plusieurs éléments de design sur la Subaru BRZ tS 2018. On obtient entre autres un aileron en fibre de carbone au coffre, un ensemble de jupes cerclant le véhicule, des becquets entièrement redessinés avec des accents de rouge. Le tout parait nettement plus agressif, à la hauteur des attentes des amateurs de la BRZ. Des jantes de 18 pouces peintes en noir équipé de pneumatiques Michelin Pilot Sport 4 tiendront les conducteurs collés au tarmac.
Mécaniquement, on transforme les suspensions en adoptant une configuration propre à STI avec des amortisseurs et ressorts Sachs. On va plus loin en majorant la taille des entretoises du moteur maintenant en forme de V. Au niveau du châssis, on repousse les limites de la solidité avec augmentation de la rigidité. Subaru affirme que la direction propose aussi un meilleur sentiment de précision. L’éléphant dans la pièce : est-ce que Subaru hausse la cavalerie? Malheureusement, non. On reconduit intégralement le quatre cylindres de type Boxer de 2,0 litres. La puissance stagne à 205 chevaux tout comme le couple qui demeure inchangé à 151 lb-pi.
Pour ce qui est de la Subaru WRX STI Type RA 2018, elle passe surtout par un petit régime minceur. On intègre notamment un toit en fibre et un aileron de fibre de carbone. On obtient aussi des jantes BBS de 19 pouces et parlant de roue, la roue de secours est retirée pour sauver quelques dizaines de livres.
Pour la performance, on recalcule l’unité de contrôle qui offre une petite hausse de la puissance à 310 chevaux au lieu des 305 habituels. Les cylindres du 2,5 litres sont renforcis, le système d’échappement plus permissif et l’alimentation en air prend du volume. Bilstein s’invite aux suspensions et Brembo reste du côté des freins.
Dans les deux cas, on retrouve seulement 3 couleurs soit le blanc, le bleu et le noir. Pour le moment, on ne connaît toujours pas la stratégie canadienne quant à la possibilité de voir ces deux bolides chez nous.