SsangYong, un constructeur automobile coréen, veut faire une percée en Amérique du Nord avant la fin de la décennie. Reuters en a fait l’annonce plus tôt cette semaine.
SsangYong fait partie du consortium indien Mahindra depuis 2011. Il s’agit de la quatrième marque en importance sur le marché coréen avec une production annuelle de 120 000 véhicules. La gamme SsangYong est composée essentiellement d’utilitaires sport et de monospaces.
L’entreprise estime que les États-Unis représentent une possibilité d’affaires intéressante. Choi Johng-sik, le président de SsangYong, se montre confiant, mais prudent quant aux risques: « Il est vrai qu’il y a plusieurs problématiques à envisager si l’on veut percer le marché étasunien. Nous pensons que c’est le genre de projet qui propulsera SsangYong ou détruira l’entreprise. »
Pawan Goenka, le patron de Mahindra, contredit Choi en affirmant vouloir se concentrer sur la production chinoise plutôt qu’une expansion vers l’occident. On comprend la volonté de SsangYong puisque la Russie, son principal client, a une économie chancelante et des perspectives d’affaires à la baisse.
Plusieurs embuches se dressent sur la route du constructeur coréen. L’atteinte des normes de sécurité et l’absence de partenaires nord-américains pour la commercialisation sont les plus gros défis à envisager. Des investissements se chiffrant en milliards sont à prévoir avant même que le premier véhicule n’arrive en Amérique. Convaincre Mahindra ne sera donc pas une mince affaire. Rêve ou réalité pour SsangYong? L’avenir nous le dira.
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