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L’ex-président Donald Trump était chez un fournisseur de pièces de véhicules dans le Michigan lors d’un récent rallye en banlieue de Detroit. Dans un discours à ses supporteurs, il a mentionné que les véhicules électriques annonçaient la mort de l’industrie de l’automobile américaine, car ce type de véhicule est trop coûteux à construire, et les acheteurs n’en veulent pas en raison d’une trop faible autonomie.
Il en a aussi profité pour affirmer que les deux principaux constructeurs de Detroit, GM et Ford, étaient stupides ou manquaient de courage dans leur décision de suivre les nouveaux standards d’émission du gouvernement qui les poussent ainsi à adopter plus rapidement une stratégie d’électrification.
Il a insisté sur le fait que l’adoption par Biden des véhicules électriques, un élément clé de son programme en faveur de l’énergie propre, finirait par entraîner la perte d’emplois. Cela amplifie les inquiétudes de certains travailleurs de l’industrie de l’automobile qui craignent que les voitures électriques nécessitent moins de main-d’œuvre pour leur fabrication et qu’il n’y ait aucune garantie que les usines qui les produisent seront syndiquées.
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Certains dirigeants affirment que, comme les véhicules électriques nécessitent moins de pièces mobiles, les entreprises auront besoin de 30 à 40 % de travailleurs en moins pour les assembler. Cependant, d’autres estiment que les véhicules électriques nécessiteront une main-d’œuvre comparable.
Durant son discours, il a mentionné que cette stratégie ferait disparaître de nombreux véhicules importants aux yeux des acheteurs, dont le Ford F-150, les Chevrolet Suburban et Silverado. Il a mentionné que, dans une administration Trump, les moteurs à essence continueraient â être permis.
L’avis de RPM
Au grand déplaisir de plusieurs, dont Toyota, l’électrification des véhicules est inévitable, et il serait suicidaire pour tout constructeur de ne pas l’admettre et de tenter de s’accrocher au passé. Juste au Québec, plusieurs entreprises sont nées de l’électrification des transports, et il est faux de prétendre que les véhicules électriques entraîneront des pertes d’emplois importantes.
